Un voyage de Dakar à Oulan Bator

Une grande fête a eu lieu lundi, en fin d’après-midi, dans la cour du collège Les Célestins, pour l’inauguration de l’exposition « La couleur de nos racines ».

Elle présentait des réalisations du travail partagé au cours de l’année par les élèves du dispositif Ulis, de la classe IME de 5 e 2 et de 6 e 2 du collège et coordonné par Sylvia Vittuari, professeur d’histoire, et l’équipe pédagogique de l’établissement.

Un partage de mots lourds de sens et hauts en couleur pour tous comme altérité, égalité, tolérance ou encore diversité. Des mots qui portent les valeurs fondatrices de notre humanité et qui traversent continents et océans pour s’enraciner au cœur de toutes les cultures de notre planète.

Pour les enraciner, deux artistes sont venus, d’horizons très différents : le sénégalais Abdoulaye Seck et le mongol Tamir Samandbadraa. Ils ont transmis leurs savoirs artistiques lors de séjours permis grâce au service Coopération internationale de l’Allier, partenaire financier du projet. La visite guidait les parents de Dakar, de l’arbre à palabres sous lequel pendaient les mots peints à l’indigo, à Oulan Bator sous la yourte aux calligraphies mongoles vibrante du conte mis en voix et en musique.

Sur la route tracée, une halte marquée à Vichy l’Internationale avait permis aux élèves de découvrir, avec les services de la ville, la richesse végétale des parcs dont les feuilles collectées constituaient le patchwork de la fraternité initiée par Charlotte Marembert, spécialiste en teinture végétale.