En Corrèze, un atelier confectionne des serviettes destinées aux athlètes des Jeux olympiques de Paris 2024
![En Corrèze, un atelier confectionne des serviettes destinées aux athlètes des Jeux olympiques de Paris 2024](https://www.lamontagne.fr/photoSRC/VVZTJ19dUTgIDAVOBQwd/la-casem-entreprise-adaptee-confectionne-les-serviettes-pour_7037972.jpeg)
35.000 serviettes officielles des Jeux olympiques de Paris 2024 ont été confectionnées dans un atelier de l’entreprise adaptée Casem.
La quinzaine de salariés de l’atelier Casem de Perpezac-le-Noir (Corrèze) suivra les épreuves des Jeux olympiques de Paris 2024 (26 juillet - 11 août) sous un angle différent. Ils seront peut-être moins sensibles aux médailles qu’à l’effort, surtout quand les athlètes vont s’éponger devant les caméras ! La serviette à l’écran sera peut-être Made in Corrèze (*).
Comme une dizaine d’autres ateliers répartis dans toute la France, celui de Casem a fourni 35.000 pièces : des petites serviettes blanches, sans aucune inscription, et 15.000 pièces au format 50 x 70 cm, couleur gris et lilas, portant le logo de Paris 2024.
Membre d'un réseau d'ateliers de confection"Une belle référence", se félicitent Raphaël Barbier, chef d’atelier, et Brigitte Brichèse, cheffe d’équipe. L’entreprise adaptée, dont le siège est à Donzenac, a obtenu ce marché par l’intermédiaire de Résilience, un réseau d’ateliers de confection rassemblant des entreprises sociales inclusives.
Nous avons reçu les serviettes sous forme de gros rouleaux, comprenant 50 à 70 pièces déjà brodées, détaille le chef d’atelier. Ici, elles ont été découpées, avant que les salariées ne confectionnent des ourlets et fassent un premier contrôle qualité, avant le conditionnement
Pour les quelque 10.000 athlètes attendus à Paris, un total de 130.000 serviettes a été commandé.
À Perpezac-le-Noir, les petites mains s’activent pour terminer la prestation. Il y a quelques mois, elles étaient intervenues sur les bonnets à l’effigie de la mascotte des JO, « les phryges ». " On s’est occupé de la doublure et de coudre des étiquettes", explique Brigitte Brichèse. 7.300 pièces sont passées par Casem.
Une activité textile lancée lors de la crise CovidCes commandes pour Paris 2024 sont vécues comme une reconnaissance d’un savoir-faire relativement récent. L’atelier textile a démarré son activité lors de la crise sanitaire liée au Covid 19, en produisant des masques en tissu.
Elle est venue s’ajouter aux prestations « historiques »de Casem (industrie, espaces verts, bâtiment, logistique), répartis sur trois sites (Lubersac, Donzenac et Perpezac-le-Noir) et une centaine de salariés, dont au moins la moitié est en situation de handicap.
La gamme textile s’élargit, malgré les difficultés de faire du Made in France : tote bags, blouses, gigoteuses pour le kit remis aux parents lors du séjour à la maternité, cabas, vareuses…
Grâce aux serviettes de Paris 2024, Casem espère profiter d’un peu de lumière olympique.
(*) Elles ont été tissées en Italie ou en Turquie.