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Июнь
2024

Qui était Gilbert Pélissier, le peintre dont le Centre d'art contemporain consacre une rétrospective ?

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"À partir des années 1970, la peinture de Gilbert Pélissier s’intellectualise progressivement." Christian Karoutzos, artiste, restaurateur du patrimoine et créateur du Centre d’art contemporain d’Issoire, lui consacre une exposition exceptionnelle, depuis le 10 juin et jusqu'au 2 novembre, réunissant une quarantaine de toiles de l’artiste dont il a fait connaissance, début des années 1970, dans son atelier parisien.

Il était très ouvert aux expressions artistiques, se souvient Christian Karoutzos. Il a écrit, fait du cinéma, du théâtre, de la photo, il a eu du mal à se décider et, finalement, il a fait le choix des arts plastiques.

Une amitié de plus de 50 ans 

Gilbert Pélissier, 51 ans à l’époque, réside et travaille à la Villa des Arts, au pied de la butte Montmartre, aux côtés d’autres artistes. Il entame, et concrétise sur la décennie 1970-1980, ses recherches picturales sur l’abstraction. Curieux, inventif, le quinquagénaire s’intéresse alors aux travaux du biologiste Henri Laborit, et son ouvrage La nouvelle grille (paru en 1974), ainsi qu’à l’émergence de l’informatique. Il met au point une technique personnelle en positionnant des adhésifs sur la toile qu’il peint ensuite. Puis, en les retirant, il obtient une fragmentation de formes géométriques particulières, uniques.Gilbert Pélissier a marqué de son empreinte l'art du XXe siècle.

À force de travail, de recherche, il est parvenu à trouver une écriture plastique qui lui est propre. Il a su apporter quelque chose de nouveau à l’art.

Artiste et pédagogue

Entre Christian Karoutzos et l’artiste naît une amitié qui ne fit que grandir au fil du temps. Des liens tissés lors de conversations passionnées sur l’art, le monde, la vie.

On se voyait régulièrement à Paris, mais aussi à Issoire, car il avait une maison dans l’Aveyron et, sur le trajet, il s’arrêtait systématiquement chez moi. Gilbert était un pédagogue. Il était tout le temps dans l’échange, le dialogue. Il n’était pas dans la reconnaissance, ni dans l’objectif de faire carrière. Il faisait son travail, c’est tout. 

Donation

Souvent, Christian Karoutzos lui achetait des toiles, permettant ainsi à son ami de "peindre en toute quiétude durant l’été". La Ville de Paris et le Centre Georges-Pompidou, entre autres, ont aussi acquis certaines œuvres de Pélissier.Après sa mort en 2013, son fils, Stéphane, a fait une donation à Christian Karoutzos. "Son père était très attaché à notre amitié, m’a-t-il dit. Et il pensait qu’il serait très bien présenté au Centre d’art contemporain. Accepter une telle œuvre est une responsabilité. Ça ne sert à rien si ces toiles restent dans un placard." Comme promis, après plusieurs mois de travail et de réflexion, l’exposition va être dévoilée au public.

Est-ce que cette rétrospective va parler aux gens ? Est-ce qu’ils vont être interpellés ? Questionnés ? Après avoir visité plusieurs expositions à Paris ces derniers mois, je considère, qu’à Issoire, nous n’avons pas à rougir.

Le moyen le plus direct de s’en rendre compte est de pousser les portes du Centre d’art contemporain et de découvrir la collection d’œuvres du peintre Gilbert Pélissier.Le Centre d'art contemporain, créé par Christian Karoutzos, rassemble une quarantaine de tableaux signés Pélissier.

1924. Naissance de Gilbert Pélissier le 27 octobre à Paris, d’un père ingénieur et d’une mère confectionniste.

1950. Il entreprend des études de droit, qu’il abandonne assez vite et commence sa carrière artistique par les lettres. Il donne lecture de ses premiers poèmes au Lapin agile de Montmartre et côtoie également Paul Valéry et Jean Cocteau.

1960. Il s’installe, en famille, à la Villa des Arts, à Montmartre où il travaillera durant plus de cinquante ans. Première exposition, rue de l’Odéon, à Paris, deux ans plus tard.

1970. La lecture d’un livre du professeur Henri Laborit La nouvelle grille oriente son travail pictural vers l’abstraction géométrique.

1980. Touche-à-tout, il réalise des séries de photos en noir et blanc sans s’éloigner de la peinture en représentant des paysages de l’Aveyron où il séjourne l’été.

1990. Travaillant toujours par superpositions, il utilise désormais des brosses à pinceaux, confectionne des assemblages, des collages…

2000. Il réalise des peintures géométriques abstraites sur de grands formats.

2013. Il décède le 19 avril 2013, à Rivière-sur-Tarn (Aveyron).

Pratique. Exposition jusqu'au 2 novembre, au Centre d’art contemporain, 1, rue Louis-Blériot, parc technologique de Lavaur La Béchade, Issoire. Ouverture du mardi au samedi de 14 heures à 18 heures. Tarif 8 €, réduit 5 €, gratuit - 10 ans.

David Allignon 




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