Добавить новость
ru24.net
World News
Июнь
2024

Les lycéens de seconde du Puy-de-Dôme ne seront pas tous en stage d'observation du 17 au 28 juin

0

Les stages de seconde doivent commencer lundi 17 juin. Du moins pour les élèves qui auront trouvé un lieu d’accueil pour les deux semaines.  Les autres seront en vacances plus tôt que prévu. Explications. 

Un stage pour quoi faire ?

Cette "séquence d’observation en milieu professionnel, dans des entreprises, des associations, des administrations, des établissements publics ou des collectivités territoriales" s’inscrit dans "la politique d’orientation des jeunes". Elle est obligatoire.« On est dans la continuité de la découverte des métiers mise en place en 5e à la rentrée 2023 et des stages de 3e », relève Stéphanie Tinayre, cheffe du service académique d’information et d’orientation (SAIO). « Pour les élèves, c’est important de poursuivre cette exploration et d’acquérir une culture du monde du travail. »

Qui est concerné ?

Tous les élèves de seconde générale et technologique, des lycées publics et privés sous contrat. Soit 4.738 élèves dans le Puy-de-Dôme, qui cherchent un stage au même moment.

Ont-ils tous trouvé leur stage ?

Non. Moins d’une semaine avant le début des stages, des élèves continuent de prospecter et des conventions sont signées tous les jours.

Dans les lycées du Puy-de-Dôme, le tableau est très contrasté. Au lycée Virlogeux de Riom,  qui fait état d'une "vraie mobilisation au niveau des entreprises, grosses et petites, et des collectivités, comme la mairie de Riom ou l'agglomération",  ou au lycée Blaise-Pascal d’Ambert, moins de 10 % des élèves n’ont pas de stage. Idem au lycée Blaise-Pascal de Clermont-Ferrand, où la proviseure, Muriel Falibaron, a constaté « une dynamique dans les classes quand on a expliqué que ce stage pourrait être mis en avant sur Parcoursup ».

Au lycée Valéry-Giscard-d'Estaing, à Chamalières, l'objectif est de dépasser les 75 % d'élèves en stage. Mais au lycée Ambroise-Brugière, à Clermont-Ferrand, ils sont encore plus de 50 % sans solution. 

"Un lycée comme le nôtre est en grande difficulté", constate Richard Commeau, proviseur à Ambroise-Brugière et secrétaire académique du SNPDEN, le principal syndicat des chefs d’établissement.

"Les familles favorisées ont trouvé un stage tout de suite, alors que ceux qui avaient eu du mal à trouver un stage en 3e ont toujours du mal à trouver un stage en seconde. Il s’agit d’occuper les élèves au mois de juin, mais ce stage a tout de la fausse bonne idée, parce qu’il est très discriminant socialement."

Si certains ont trouvé très tôt un stage ambitieux, dans des secteurs en lien avec leur projet professionnel, "d’autres ont fini par se rabattre sur le réseau familial", remarque Patrick Delhommeau, proviseur du lycée Jeanne-d’Arc, à Clermont-Ferrand. D’autres encore n’ont rien trouvé, faute de carnet d'adresses. Ou de moyen de transport pour se rendre sur un lieu de stage. "La problématique du déplacement a pu être un frein pour nos élèves qui habitent en zone de montagne", pointe François Traullé, proviseur du lycée Valéry-Giscard-d'Estaing. 

Le rectorat a pourtant mobilisé les professionnels, invités à déposer leurs offres sur la plateforme 1jeune1solution. Mais ça n’a pas suffi. Le calendrier était-il trop serré ? Les modalités du stage de seconde n'ont été publiées que le 28 mars au Bulletin officiel.

"C’est une nouvelle mesure, concède Stéphanie Tinayre. Pour les familles, il a fallu un temps de compréhension, de réaction et de recherche. C'est à nous d’anticiper les difficultés pour faire mieux l’an prochain."

Que se passe-t-il pour les élèves qui n’auront pas de stage ?

"Ils seront accueillis sur les établissements, où on essaiera de leur proposer des activités sur cette thématique de la découverte des métiers", annonce la cheffe du SAIO.

Sur le terrain, c’est moins évident. Si les lycées Virlogeux et Blaise-Pascal à Clermont réfléchissent à des emplois du temps spécifiques pour les quelques élèves concernés, la majorité des lycées ne suivront pas la consigne ministérielle.

A Issoire, le lycée Sévigné aura "la capacité d’accueillir les élèves physiquement et matériellement, mais pas ou peu humainement", indique le chef d'établissement, Christophe Veray. Situation similaire à Ambroise-Brugière, où les lycéens seront "accueillis, mais pas pris en charge", puisque les enseignants seront occupés par les épreuves, la surveillance et les corrections du bac.

D’autres établissements seront carrément fermés et les élèves "libérés", comme tous les ans. Pas question de perturber les lycéens pendant leurs épreuves dans les centres d’examens.

Isabelle Vachias (avec les agences du Puy-de-Dôme)




Moscow.media
Частные объявления сегодня





Rss.plus




Спорт в России и мире

Новости спорта


Новости тенниса
Елена Рыбакина

Елену Рыбакину «лишили» четвертьфинала топового турнира






В Москве прошла стажировка для будущих госпитальных педагогов Кабардино-Балкарии и Чечни

Кроссоверы Chery Tiggo и отечественная Lada Granta чаще других моделей страдают от вандализма

Холодовая аллергия распространяется в России: как распознать и лечить

Наталия Дубровская: Выставочный проект «Крепость» посвящен всем защитникам Отечества