Face à François Hollande et au RN, Francis Dubois (DVD) veut porter "la droite républicaine et indépendante" en Corrèze
Le tandem Francis Dubois, député sortant ex-LR, et Pascal Coste, président du conseil départemental de la Corrèze, suppléant, veut incarner la proximité et l’expérience.
« Je porte la seule droite utile : celle républicaine et indépendante pour tous les Français », a indiqué le candidat, ce lundi 17 juin à Tulle, entouré de toute sa famille politique pour le lancement de la campagne.
« Il faut de la clarté dans les valeurs, de la sincérité et des convictions », a insisté Francis Dubois, qui assume avoir claqué la porte des LR après la main tendue par son président Éric Ciotti à des alliances avec le RN.
« Continuité, efficacité, proximité »Le député sortant l’a aussi souligné, il veut faire face aux extrêmes, à commencer par celles, selon lui, que représente le nouveau et large rassemblement de la gauche. « Mon adversaire, c’est le candidat du Front populaire [François Hollande, NDLR] », martèle Francis Dubois, qui fustige une candidature alliée « de Mélenchon, Tondelier, Poutou, autant de gens qui veulent le chaos, la révolution, tout ce à quoi je suis opposé ». Face à des positions jugées clairement opportunistes, le candidat de la droite gaulliste oppose un message de convictions et de travail.
Et pour étayer, il aligne le résultat de ses deux années déjà passées dans l’Hémicycle : « J’ai porté 427 amendements, 66 questions écrites ou orales, et assuré 334 rendez-vous en tant que député, à ma permanence, mais aussi sur le terrain ». Et d’ajouter, fort de ce parcours d’élu avec 24 ans de mandats en Corrèze : « Je veux m’inscrire dans la continuité de l’action et de l’expérience, j’ai su apporter une voix de bon sens. »
Lien entre la Corrèze et l'Assemblée nationaleComme affiché lors de la précédente campagne menée avec le président de l’exécutif départemental, Francis Dubois veut continuer à être le maillon entre la Corrèze et l’Assemblée nationale. Il affiche cinq priorités qu’il défendra au Palais Bourbon : « le pouvoir d’achat », « la sécurité et l’autorité de l’État », « la santé pour tous, à commencer par les territoires ruraux », « l’éducation d’excellence, de l’école communale à l’apprentissage », et « une économie forte ».
Julien Bachellerie