Le Clasico, L’Olympico…
En Espagne, depuis plus de 100 ans, le Barça et le Real s’affrontent pour la gloire, pour l’honneur, pour une suprématie essentielle et dérisoire. Mais bon, qu’on ait l’âme blaugrana ou le cœur merengue, au delà des rivalités historiques, ça joue quand même au ballon.
En France, il a fallu attendre 1974 avant que le club de la capitale s’établisse en 1ère division. Quelques années de plus avant qu’il n’en soit une place forte. Et c’est seulement sous la présidence de l’ineffable Nanard, à la fin des années 80, que les supporters marseillais se sont découverts des pulsions sodomites à l’endroit de leurs homologues parisiens. En matière d’opposition séculaire, c’était un peu court. En terme de nirvana footballistique, ça l’est toujours. Mais au prix où Canal se fade le championnat, faut vendre un peu de passion et de rêve au gogo. Et en avant pour notre classico à nous.
Comme le marketing ressuscite ce que le ridicule devrait tuer, et que le PSG, au cours des dernières années, était plus occupé à faire rire la France qu’à en être champion, Canal a du inventer un autre blockbuster : L’Olympico …. Ou le match des olympiques, mais avec un o, pour faire genre ça va déchirer comme en Espagne.
Dès lors, pour la saison prochaine, je vous annonce du très lourd : le Efcéo, qui devrait opposer devant près de 8 474 personnes en folie le FC Lorient et le FC Sochaux, l’ Ahesso, match au sommet du jeu entre l’AS St Etienne et l’AS Monaco, voire un Stadissimo entre Toulouse et Rennes.
Nous, les 11 types, on a vraiment hâte !