Deux artistes exposent à la galerie Pennec
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La galerie Catherine Pennec accueille jusqu’au 13 juillet l’exposition « Traces », une invitation au voyage dans l’érosion du temps en compagnie de la peintre Marie-Hélène Blanck et du céramiste Jean Vincent.
Ils partagent un amour sincère pour la nature, une nature qui éclaire l’expression de leur démarche artistique. Les éléments en action guident les pinceaux de l’une, l’autre se laissant porter par la contemplation des formes et des teintes qui s’offrent à sa vue.
Adepte d’une abstractionMarie-Hélène Blanck a toujours entretenu des passerelles entre son métier d’architecte et la création artistique. Elle s’est d’abord exprimée par le fil, élaborant de petites pièces d’étoffe qu’elle a ensuite dessinées, puis peintes.
Adepte d’une abstraction qui laisserait une place à la structure, l’artiste pose un regard à la fois interrogateur et amusé sur le temps qui passe, les paysages qui l’entourent, les liens que tissent les êtres humains et la fragilité qui imprègne le monde. Ses œuvres, où dominent des nuances d’ocre-rouge et de gris-bleu, captivent par leur profondeur et leur sensibilité et invitent à entreprendre un voyage introspectif.
S’il a commencé à travailler la terre en autodidacte, Jean Vincent a rapidement compris l’intérêt d’acquérir des bases techniques solides. C’est à l’école des Beaux-Arts de Bourges, auprès de Jean et Jacqueline Lerat, qu’il se formera et entreprendra le développement de sa propre démarche créative.
Après avoir exploré différentes approches, il se consacrera exclusivement à la terre et adoptera la technique du modelage en creux pour façonner ses sculptures, privilégiant des formes rondes et organiques inspirées de gestes, de postures, de mouvements, mais aussi d’éléments naturels tels que des galets ou des rochers.
L’enfumage des pièces dans un mélange de sciure, de copeaux et d’algues marines leur apporte la douceur d’une teinte sépia.
Pratique. 7, rue Philippe-Marcombes.