Du cross canal de Partauto dans le Puy-de-Dôme au 100 % en ligne de Vet Sécurité dans le Cantal

Dans le cadre de notre dossier sur le e-commerce en Auvergne, rencontre avec Xavier Estèves, le fondateur avec Samuel Fabre de Partauto, à Cournon-d’Auvergne et avec Emmanuel Marot, fondateur de VetSecurite.com, dans le Cantal.

En quelques minutes, la palette est vidée. Douchette à la main, sept ou huit salariés scannent le code-barre et dispatchent les boîtes de pièces auto.

« Nous avons conçu un système informatique maison et formaté le classement des commandes » montre Xavier Estèves, le fondateur avec Samuel Fabre de Partauto, à Cournon-d’Auvergne.

76 % de leurs clients passent les commandes en ligne « de partout en France, en Europe et même à l’international, car nous sommes par exemple les seuls à faire les pièces concessionnaires » mais aussi des locaux « qui viennent récupérer à la boutique » à Cournon ou à Issoire. Et probablement ailleurs bientôt, l’ouverture d'autres magasins étant l’un des axes de développement de l’enseigne.

« À l’origine, nous avons commencé uniquement par de la vente en ligne à Pont-du-Château en 2011, mais les clients venaient à l’entrepôt. On a bricolé un guichet ». En 2015, cela ne suffit plus, Partauto s’installe à Cournon, la boutique et ses six guichets et l’entrepôt de 2.000 m² à côté.

« Tout est internalisé ici ». Xavier Estèves ouvre une porte, nous voici sur la plateforme informatique. Gestion du site internet, le service client et sa hotline…

Au total, Partauto, c’est une trentaine de collaborateurs pour une expérience client totalement fluide. « Tout est centralisé sur le pôle logistique, tout est pensé pour aller au plus vite entre la commande et sa livraison ». L’intelligence artificielle est intégrée depuis longtemps dans le process « mais l’humain reste partout. C’est rassurant pour les clients et c’est important, surtout dans notre secteur, pour le conseil client que ce soit en boutique ou au téléphone ».

Dans le Cantal, Emmanuel Marot, fondateur de Vet Sécurite, ne dit pas autre chose. Pourtant, lui n’a pas de magasin. « Ce qui est rassurant pour le client, c’est que l’on existe réellement, et à Aurillac en plus ! ».

Son commerce de vêtement de sécurité est 100 % en ligne. Créée sur le marché de niche du vêtement de sécurité privée en 2010, avec un salarié, l’entreprise, à l’origine distributeur pour les professionnels, a peu à peu élargi sa gamme.

« Aujourd’hui, nous sommes présents dans plusieurs univers de la sécurité incendie aux loisirs outdoor en passant par les fournitures pour les forces de l’ordre ou les vêtements pour les artisans. Nous nous adressons désormais aussi au grand public ».

L’entreprise emploie 25 personnes autour de deux pôles clés internalisés, le numérique « pour le référencement du site internet, la fidélisation et le service clients » et la logistique : « 130.000 références et un enjeu pour faire partir 1.500 commandes par jour ».

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Le développement à l’international est dans les tuyaux. Depuis Aurillac ? « Oui, je sais, cela étonne. Mais oui. En étant bien organisé, à 18 heures, tout est sur la plateforme de Clermont ».

Le transport est l’un des éléments clés du secteur. « C’est pour cela que le travail engagé avec l’Association e-commerce Auvergne sur ce sujet nous intéresse beaucoup. Tout comme échanger sur les solutions que nous mettons tous en place. le e-commerce, c’est avant tester sans arrêt des solutions, des innovations et garder ou pas. Test and Learn ». 

Cet article s'intègre dans le cadre d'un dossier sur le e-commerce en Auvergne. Vous pouvez retrouver tous nos articles en cliquant sur ce lien ici.

Cécile BergougnouxPhoto Thierry Lindauer et Vet Sécurité