La rose du centenaire à Peufeilhoux
Depuis leur arrivée au château de Peufeilhoux, Claude Thévenin, propriétaire, et ses enfants, ont retroussé les manches et entrepris d’importants travaux. Passionnés de la pierre et de la rénovation, ils se sont vus récompensés par l’association La Demeure Historique.
À l’occasion de l’anniversaire de Claude Thévenin le 16 juin, ue nouvelle rose est sur le point d’éclore au château de Peufeilhoux. C’est sous un soleil timide que la rose du Centenaire a été officiellement plantée par sa marraine, Martine Kemih, en présence de Claude Thévenin, et de nombreux élus dont Frédéric Laporte, maire de Montluçon, et Mohammed Kemih, maire de Vallon-en-Sully.
Les roses sont la grande passion de Claude Thévenin. « Lancer un rosier à l’effigie du Centenaire, c’est un moyen très jardin de célébrer cette étape des cent ans, ça projette le château dans le futur. Un rosier est planté pour plusieurs générations », annonce Claude Thévenin. Cette rose remarquable n’est cependant pas la première à naître dans le parc du château.
L’entretien quotidien du parcL’entretien de ce vaste parc arboré nécessite en effet de nombreuses heures de travail chaque semaine. D’autant plus que Claude Thévenin et ses enfants s’en occupent globalement seuls. « Le parc nécessite un entretien quotidien que je réalise avec plaisir. Comme j’aime le dire, ce n’est pas nous qui habitons le château, c’est le château qui nous habite. C’est-à-dire que nous sommes dépendants tout au long de l’année de l’entretien de l’entièreté des différents espaces plantés. Aujourd’hui, nous sommes enfin récompensés de notre travail. »
Plus ancienne association française consacrée à la cause du patrimoine, « La Demeure Historique » rassemble 3.000 propriétaires gestionnaires de monuments et jardins historiques privés. Elle a sélectionné le château de Peufeilhoux parmi les vingt premiers pour recevoir la rose du Centenaire. La fleur est l’occasion de mettre en valeur le chemin parcouru mais aussi les défis auxquels sont confrontés les propriétaires.