Projet Landestini, fin d’impasse à Saint-Babel, aire d’accueil des gens du voyage... Le point sur les travaux autour d'Issoire

Direction Champagnat-le-Jeune (Puy-de-Dôme) pour le conseil d’Agglo Pays d’Issoire du jeudi 20 juin. Un lieu propice pour réaliser un point sur les chantiers de la collectivité.

En amont de l’ordre du jour, le président d’Agglo Pays d’Issoire, Bertrand Barraud, s’est approché du pupitre pour glisser quelques mots. D’abord, de remerciements pour le maire de Champagnat-le-Jeune qui accueillait les élus. Mais aussi pour tous ceux qui œuvraient à la préparation du moment convivial prévu à la fin de cette réunion matinale. Ensuite, le président a tenu à procéder à un bilan des travaux réalisés par la collectivité ces derniers mois et ceux qui vont arriver.

Ainsi, en plus des gros chantiers prévus comme la construction de trois gymnases à Issoire, Brassac-les-Mines et Saint-Germain-Lembron ou du futur quartier de Fontchoma à Issoire, le président est revenu sur des chantiers emblématiques comme le futur Ciap et office de tourisme de l’Agglo qui seront installés à Issoire : "On aimerait pouvoir démarrer en 2026 ou 2027", annonce-t-il.

Service technique et zone d’activités

L’élu a également abordé le projet Landestini, où un concept mêlant écologie et pédagogie doit ouvrir à Issoire. "Les choses ont un peu évolué. Ils ont obtenu les subventions de l’Europe et le permis de construire va être déposé durant le deuxième semestre." Le futur centre technique communautaire de Champeix, lui, avance.

"Fin d’année, il devrait être opérationnel"

À Brassac-les-Mines, sur la zone d’activités de la Coussonière, "deux permis de construire ont été validés pour Bricomarché et Netto", explique Fabien Besseyre, vice-président au commerce. Pour le Bricomarché, un recours d’enseignes concurrentes est en cours. "On reçoit aussi plusieurs porteurs de projets. Cela progresse", avance-t-il.

Fin d’impasse à Saint-Babel

Sur l’installation du futur terrain synthétique de Plauzat, une rencontre vient d’avoir lieu. "Ce serait le premier de notre territoire avec l’objectif d’en avoir d’autres dans les prochaines années", projette le président.Le projet Landestini devrait s'installer prochainement.

Du côté de Saint-Babel, un vieux dossier est en passe d’être résolu. "C’est un point très fort, insiste Bertrand Barraud. On s’est tous battus pour obtenir un résultat." Le projet de construction d’une nouvelle école avait été arrêté pour des raisons économiques. Ce site constitue aujourd’hui une friche. En 2013, Issoire Communauté a acquis ce bien. Depuis 2017, Api étudie la possibilité de valorisation de ce patrimoine abandonné en vue d’y créer une opération de logements sociaux.

Un bâtiment requalifié

L’entreprise sociale de l’habitat, Polygone, a conclu à la faisabilité de cette opération. Polygone vise à requalifier ce bâti en le réhabilitant en six logements locatifs, et en construisant quatre pavillons neufs sur le foncier voisin.

"Cela fait 17 ans que je me bagarre. Je veux vous remercier d’avoir voté favorablement pour ce projet. Je suis très touché par cette solidarité."

Le pôle enfance jeunesse de Saint-Germain-Lembron, lui, a été rangé au rang des déceptions. "Il y a un inconfort l’été et à mi-saison, donc on a choisi de procéder à des changements. Il faudra y mettre 200.000 €. C’est lourd, mais nécessaire pour nos enfants", concède Bertrand Barraud. Celui de Sauxillanges va également avancer suite au récent achat de terrain. "C’est le dernier qu’il nous manquait", se félicite-t-il.

L’aire d’accueil des gens du voyage aux normes

Concernant le projet de cuisine centrale, à ce jour, aucune décision n’a été prise. "La commission travaille et on se concentre au-delà de 2026 pour la réalisation", appuie le président. Enfin, l’aire d’accueil des gens du voyage vient d’être mise aux normes, alors que la future voie verte, Via Allier, qui englobera la rénovation du pont de Parentignat, est sur le bon chemin.

Le président de l’Agglo Pays d’Issoire a tenu à terminer son propos par une réflexion sur les prochains investissements : "Je crois que les subventions à 80 % comme on les connaît vont devenir très rares."

Jean-Baptiste Botella