EN DIRECT - "Il y a des extrêmes qu’on ne peut pas laisser passer", martèle Emmanuel Macron

L'essentiel

• Le premier tour du scrutin a lieu dans huit jours. • Le président de la République a prononcé un discours depuis l'Élysée à l'occasion de la Fête de la musique, lors duquel il a mis dos à dos les extrêmes.• Plus d'un million de procurations ont déjà été enregistrées, bien plus qu'en 2022.

10 h 10 | Des journalistes de France TV mis en retrait

Cinq journalistes de la rédaction de France Télévisions ont été "mis en retrait" jusqu'au 8 juillet par leur direction, pour avoir signé une tribune appelant à faire "front commun contre l'extrême droite.

Mercredi, ces cinq membres qui se revendiquent de la Société des journalistes (SDJ) de France 3 rédaction nationale, avaient signé une tribune de 90 médias, dont Mediapart ou L'Humanité, appelant à faire "front commun" contre l'extrême droite qui menace, selon eux, "la liberté de la presse".

10 heures | En Occitanie, cars et trains régionaux gratuits pour les élections

Trains et cars régionaux seront gratuits dans toute la région Occitanie pour le premier et second tour des élections législatives, à condition de se rendre à son bureau de vote, a annoncé la région administrée par la socialiste Carole Delga.

"Pour nous, responsables politiques, il s'agit de convaincre de l'impérieuse nécessité de ne pas rester sans voix, sans choix. (...) Convaincre que chaque citoyen peut et doit faire entendre sa voix"

9 h 54 | "Il faut une majorité absolue pour gouverner", selon Nicolas Bay

Invité de franceinfo, l'eurodéputé Nicolas Bay, ex-Reconquête, s'est exprimé sur la volonté de Jordan Bardella de ne pas être Premier ministre sans majorité absolue.

À propos de la décision du Rassemblement national de décaler la mesure quant à l'interdiction du voile dans l'espace public : "Je le déplore, il faut être très clair là-dessus. L'islam n'est pas compatible avec la République, pas compatible avec la France, on doit l'assumer", a déclaré Nicolas Bay

9 h 30 | Une comparaison "honteuse", selon une eurodéputée

Invitée de nos confrères de franceinfo, samedi, l'eurodéputée Place publique Aurore Lalucq a jugé la comparaison d'Emmanuel Macron entre le Rassemblement national et le Nouveau Front populaire "honteuse". "De la part de quelqu'un qui s'est fait élire par deux fois avec les voix de la gauche pour faire barrage à l'extrême droite, son comportement n'est ni digne ni responsable", a-t-elle fustigé.

9 h 19 | Un nombre important de procurations

Pour rappel, le ministère de l'Intérieur comptabilisait vendredi 1.055.067 procurations (pour le premier tour, le second tour et les deux), un chiffre déjà six fois supérieur à celui de 2022.

9 h 05 | "Aucun discours de haine"

"On ne veut pas d'un pays qui se met dos à dos ! On ne veut aucun communautarisme ! Aucun séparatisme ! Aucun discours de haine !", a-t-il poursuivi. "Il n'y a aucun racisme qui justifie l'antisémitisme ! Et il n'y a aucun antisémitisme qui peut être justifié par quoi que ce soit !"

La question de l'antisémitisme reste haut dans la campagne après l'émotion suscitée par le viol à caractère antisémite d'une jeune fille de 12 ans à Courbevoie (Hauts-de-Seine).

9 h 05 | Macron s'est exprimé depuis l'Élysée

S'exprimant à l'Élysée lors de la Fête de la musique, le président Emmanuel Macron a défendu vendredi soir sa décision de dissoudre l'Assemblée nationale.

"Il y a des extrêmes qu’on ne peut pas laisser passer", a-t-il martelé à propos de la gauche comme de l'extrême droite. "Je vous le dis en responsabilité, on ne peut pas l’air de rien les laisser monter en se disant 'c’est très grave et ça va arriver'. C’est maintenant qu'il faut être responsable !"

9 heures | Bonjour et bienvenue dans ce direct !

Suivez, tout au long de la journée, l'actualité consacrée aux élections législatives qui se tiennent les 30 juin et 7 juillet.