Près de 300 personnes rassemblées en Corrèze contre l'extrême droite
Ils étaient une centaine, dimanche 23 juin en fin d’après-midi, place Gambetta à Tulle, pour manifester leur rejet de l’extrême droite.Un rassemblement placé sous la bannière d’associations féministes, queer et LGBTQIA + corréziennes affichant leurs inquiétudes face à la possible arrivée du Rassemblement national au pouvoir.François Hollande présent« Le RN s’affiche comme un parti féministe et gay-friendly, mais cette façade n’est qu’un subterfuge électoraliste au service de la xénophobie. À l’Assemblée Nationale, le RN a voté contre la constitutionnalisation du droit à l’avortement… Lors d’une séance plénière, une élue RN du Conseil régional Nouvelle-Aquitaine, a attaqué de manière mensongère la salle de musiques actuelles de Tulle au sujet de la Trouble Night, une soirée organisée pour promouvoir la diversité et les luttes féministes et LGBTQIA + », a-t-il été affirmé lors des discours.Un rassemblement en présence de François Hollande. Le candidat Nouveau Front Populaire a échangé avec quelques manifestants, et notamment des militants de LFI.
— La Montagne Tulle (@montagnetulle) June 23, 2024
À Brive, environ 200 personnes se sont donné rendez-vous pour une marche musicale, sur les boulevards, contre l’extrême droite. Nathalie Rivière, du syndicat FSU, a pris la parole au nom des syndicats, pour démonter l’image d’un RN qui se soucierait de l’intérêt des classes populaires. « Au niveau européen, le RN a voté contre la rémunération des stagiaires, contre les inégalités salariales hommes-femmes, contre le salaire minimum. À l’Assemblée nationale, ils ont voté contre le gel des loyers, contre les mesures écologiques et pour la loi immigration », a énuméré la syndicaliste.
"Je mesure le malaise démocratique" : Emmanuel Macron adresse une "lettre aux Français"
Un message qui a touché François dans le cortège. « Le RN, c’est toutes les mesures antisociales de Macron, auxquelles on ajoute le racisme. Au pouvoir, ce sera la libération de cette parole et de cette violence », explique ce retraité, militant de gauche. Pour le second tour, s’il faut, il fera barrage à l’extrême droite.
Pierre Vignaud et Frédéric Rabiller