Les riverains de Marseille demandent la fermeture du stand de tir des Trois Luc, une mesure qui met en lumière le décret récent sur les stands de tir. Ce décret du 15/04/2024 visait à protéger les habitants ruraux des nuisances sonores apportées par les citadins cherchant le calme à la campagne. Un cas similaire s’est produit à Limoges où un propriétaire a tenté de faire fermer un club de tir, mais a été confronté aux mêmes problèmes lors de la revente. À Marseille, le bruit des kalachnikovs est devenu courant en ville, rendant plus facile l’attaque contre les citoyens respectueux que contre les dealers.
Contexte et enjeux
La demande des riverains pour la fermeture du stand de tir des Trois Luc à Marseille soulève plusieurs questions importantes concernant l’équilibre entre sécurité publique et tranquillité résidentielle. Le décret du 15 avril 2024 avait pour but d’atténuer les conflits entre citadins et ruraux en réglementant strictement l’emplacement et le fonctionnement des stands de tir.
L’exemple du club de Limoges
L’affaire rappelle celle du club de Limoges où un propriétaire mécontent avait tenté d’obtenir une réduction sur sa maison en invoquant les nuisances sonores causées par le stand. Ironiquement, lorsqu’il a voulu vendre sa propriété, il s’est heurté aux mêmes objections qu’il avait soulevées auparavant : « Tel est pris qu’il croyait prendre. »
Le cas spécifique de Marseille
À Marseille, la situation est encore plus complexe avec le bruit constant des kalachnikovs devenant presque banal dans certains quartiers urbains (source). Les résidents trouvent paradoxal que ce soit plus facile d’agir contre un stand légal fréquenté par « des braves citoyens » plutôt que contre ceux qui utilisent ces armes illégalement.
Nuisances sonores vs sécurité publique
Cet incident met également en lumière une tension croissante entre deux besoins fondamentaux : celui d’un environnement paisible pour vivre et celui d’avoir accès à des installations sécurisées pour l’entraînement au tir sportif ou professionnel (Le Monde – La réglementation des stands de tir en France). Les services publics comme la police utilisent souvent ces installations pour leur entraînement régulier.
Pistes possibles pour résoudre ce conflit
Diverses solutions peuvent être envisagées :
Déménagement ou réaménagement : Relocaliser ou réaménager certains stands loin des zones résidentielles pourrait réduire considérablement les nuisances sonores perçues par les riverains.
Mise en place d’horaires restrictifs : Imposer des horaires spécifiques pendant lesquels l’utilisation intensive est permise pourrait équilibrer usage nécessaire et tranquillité résidentielle.
Systèmes anti-bruit : Investir dans technologies avancées comme murs anti-bruit ou autres dispositifs acoustiques peut atténuer significativement l’impact sonore sur environnements proches (ScienceDirect – Noise reduction technologies in shooting ranges) .
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