Netanyahou assure que les combats "intenses" à Rafah sont "sur le point de se terminer"
Des dizaines de milliers de personnes ont manifesté samedi soir pour dénoncer la conduite de la guerre et appeler au retour des otages encore retenus à Gaza. Israël a juré de détruire le Hamas, au pouvoir à Gaza depuis 2007, et lancé une offensive d’envergure contre le territoire palestinien assiégé.
Les infos à retenir
⇒ Netanyahou dit que les combats "intenses" à Rafah sont "sur le point de se terminer"
⇒ Liban : le ministre des Transports dément la présence d’armes du Hezbollah à l’aéroport
⇒ Un navire marchand endommagé par un drone au large du Yémen
Netanyahou dit que les combats "intenses" à Rafah sont "sur le point de se terminer"
Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a affirmé, dimanche 24 juin, que les combats "intenses" à Rafah dans le sud de la bande de Gaza où l’armée israélienne mène une offensive terrestre, sont "sur le point de se terminer". Alors que des bombardements israéliens ont encore visé dimanche ce territoire palestinien dévasté par plus de huit mois de guerre, le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant est arrivé aux Etats-Unis en pleine dispute sur les armes entre les deux alliés.
"La phase intense des combats contre le Hamas est sur le point de se terminer […] Cela ne signifie pas que la guerre est sur le point de se terminer mais la guerre dans sa phase intense est sur le point de se terminer à Rafah", a déclaré Benyamin Netanyahou lors d’une interview à la chaîne israélienne Channel 14.
Gaza : "pillages et contrebande généralisés" empêchent la distribution d'aide (UNRWA)
Les pillages et la contrebande "sont généralisés" dans la bande de Gaza et "empêchent" la livraison de l'aide humanitaire, a dénoncé lundi le chef de l'Unrwa, l'agence de l'ONU en charge des réfugiés palestiniens.
"L’effondrement de l’ordre civil donne lieu à des pillages et à une contrebande généralisés qui entravent l’acheminement de l’aide humanitaire" dont la population "a désespérément besoin", a affirmé Philippe Lazzarini, lors d'une réunion à Genève de la Commission de conseil chargée de superviser la conduite de l'agence.
Liban : le ministre des Transports dément la présence d’armes du Hezbollah à l’aéroport
Le ministre libanais des Transports Ali Hamié a démenti dimanche que le Hezbollah pro-iranien stockait des armes à l’aéroport de Beyrouth, sur fond de craintes d’extension du conflit entre le mouvement chiite et Israël. Le ministre a organisé une conférence de presse pour démentir les allégations "d’articles absurdes" à ce sujet dans la presse et s’en est pris nommément au quotidien britannique The Telegraph.
Dans son article, le quotidien affirme que le Hezbollah stocke missiles et explosifs iraniens à l’aéroport. Il avance en outre que des employés de l’aéroport auraient constaté l’arrivée de "caisses mystérieuses" à l’aéroport de Beyrouth au début des affrontements entre Israël et le Hezbollah. Le mouvement armé et financé par l’Iran a ouvert le front contre Israël le 8 octobre 2023 en soutien à son allié du Hamas palestinien à Gaza.
Un navire marchand endommagé par un drone au large du Yémen
Un navire marchand a été endommagé et son équipage légèrement blessé par une attaque de drone au large du Yémen, où les rebelles yéménites houthistes multiplient leurs raids contre la marine marchande, ont annoncé dimanche deux agences de sécurité maritime.
Les houthistes, membres de "l’Axe de la résistance", un regroupement de mouvements soutenus par l’Iran et qui comprend le Hamas palestinien et le Hezbollah libanais, mènent depuis des mois des attaques au large du Yémen contre les navires qui desservent, selon eux, Israël, disant agir ainsi en soutien à la bande de Gaza bombardée par l’armée israélienne.
Le porte-parole militaire des houthistes, Yahya Saree, a confirmé dimanche dans un communiqué que les forces rebelles avaient pris pour cible deux navires, l’un touché par "une frappe directe", l’autre "par un certain nombre de missiles de croisière".
Save the Children demande une enquête sur les enfants disparus à Gaza
Le groupe humanitaire britannique a indiqué que 21 000 enfants seraient perdus, disparus, détenus, enterrés sous les décombres ou dans des fosses communes à Gaza. Jeremy Stoner, directeur régional du groupe pour le Moyen-Orient, appelle à une enquête indépendante et à la responsabilisation.
In @trtworld - #GAZA #MISSINGCHILDREN
— Save the Children Global Media (@Save_GlobalNews) June 24, 2024
Thousands of Palestinian children have been missing, trapped beneath the rubble of destroyed homes, detained by Israeli forces, buried in unmarked graves or lost from families - @save_children https://t.co/wB2FoKRZQo
"Les familles sont torturées par l’incertitude quant au sort de leurs proches. Aucun parent ne devrait avoir à fouiller dans les décombres ou dans des fosses communes pour tenter de retrouver le corps de son enfant. Aucun enfant ne devrait être seul, sans protection, dans une zone de guerre. Aucun enfant ne devrait être détenu ou retenu en otage", a-t-il déclaré.