Quel début de saison au PAL, dans l'Allier, avec cette météo capricieuse ?
Après un début de saison mitigé, avec une légère baisse de fréquentation par rapport aux années précédentes, en avril et en mai, le PAL a redressé la barre, en juin.Le parc de loisirs et animalier de Saint-Pourçain-sur-Besbre est très tributaire, comme tous les parcs d’attraction, de la météo, et celle-ci n’a guère été clémente, en ce début d’année 2024.
Stabilisation en juin"Cette météo capricieuse nous impacte, mais nos résultats sont plutôt corrects. Nous accusons un retard de 10.000 entrées, fin mai, par rapport à 2022, qui était une très bonne année, ce qui est peu. Et en juin, nous avons stabilisé la fréquentation par rapport à juin 2023", confie Arnaud Bennet, le PDG du PAL.
Pour mémoire, 2023 était une année record, pour le parc, avec un total de 754.000 visiteurs, un record absolu, avec notamment une belle dynamique sur les premiers mois de la saison touristique."Ces jours-ci, la fréquentation est très forte, comme à chaque fois qu’il fait beau. On a parfois l’impression que les gens attendent la plus belle journée, mais ce n’est pas forcément le bon calcul. Des orages annoncés n’ont parfois pas lieu".Le niveau de réservation est toujours aussi haut, dans les hébergements, mais "il reste quelques places ici ou là, on a beaucoup de réservations de dernière minute".La nouveauté de l’année, Fjord Explorer, un grand huit aquatique, très fréquenté, est plébiscité par les visiteurs. Le PAL a investi 13,5 millions d'euros dans cette attraction familiale de 30 mètres de hauteur, avec une vitesse qui atteint 76 km/h, à la capacité de 850 personnes par heure. "Il rallie tous les suffrages".
L'impact des élections ?Un éventuel impact négatif des élections sur les réservations actuelles et dans les prochaines semaines ? "Il est nul", pour Arnaud Bennet. Au contraire, la période serait plutôt positive, pour le parc de loisirs auvergnat :
Au contraire, dès que le contexte social se tend un peu, on sent que les gens ont besoin de se distraire, qu’ils ont besoin de couper avec les problèmes du quotidien, pour trouver un certain équilibre. Pour nous, c’est ça, l’effet élections.
Ariane Bouhours