Quatre nouveaux commerces viennent d'ouvrir dans le centre-ville du Puy-en-Velay
1- Quèsaco s’installe chez Anne-Marie Martel
C’est peu après le coup d’envoi du trail du Saint-Jacques qu’a ouvert Quèsaco. De quoi s’agit-il ? D’une boutique dans laquelle sont vendus des produits locaux que l’on peut savourer chez soi ou sur place pour certains.La tenancière, Véronique Paul, a fait rentrer dans la maison natale d’Anne-Marie Martel, la fondatrice des béates, un énorme pétrin de plusieurs centaines de kilos, faisant office de présentoir. Sur celui-ci trônent des pots de confiture et de miel confectionnés par de petits producteurs, des bières locales, des lentilles bio et des terrines produites à Sembadel, des biscuits à la verveine, des gelées et sirops en provenance de Rosières, des pâtes fabriquées du côté d’Arsac-en-Velay, mais aussi de la charcuterie et des fromages du terroir que Véronique Paul glisse dans les sandwichs qu’elle destine aux pèlerins et à tous ceux qui cherchent à combler petite ou grande faim.Pour satisfaire l’appétit de sa clientèle, celle qui a exercé pendant plus de 20 ans le métier d’enseignante en restauration en Haute-Loire et ailleurs propose aussi des glaces fermières et des planches garnies de charcuterie et de fromage à déguster seul ou entre amis, dans un cadre des plus typiques du Puy.Située au 20 rue des Tables, la boutique saisonnière (elle fermera après les fêtes du Roi de l’Oiseau pour rouvrir aux beaux jours) dispose de petites terrasses offrant une vue imprenable sur la cathédrale Notre-Dame. De quoi charmer les touristes et ceux qui ne se lassent pas d’admirer ce monument classé au patrimoine mondial de l’Unesco.
Pratique. Quèsaco est ouvert 7J/7, de 7 h 30 à 22 heures.
2- Trois artistes exposent dans leur Galerie-atelier éphémère
Pousser la porte du local niché en plein cœur de la cité ponote, au 20 rue du Collège (à côté de la place du Clauzel), c’est plonger dans trois univers à la fois : ceux de Vincent Jolfre, Christine Maurin et Ronald Turcan.Le premier est photographe, la seconde est aquarelliste, le dernier, céramiste. Chacun à leur façon, avec leurs créations, ces artistes locaux se sont approprié les lieux pour les transformer en une Galerie-atelier éphémère (elle fermera ses portes au 30 septembre), à l’atmosphère tout aussi feutrée qu’authentique.Ici, en vitrine, un bol au look brut et déstructuré, comme déterré du passé, reconnecte à la terre et questionne le rapport au temps. Sur le mur à l’inverse, la déconnexion s’opère à la vue d’une photo du haut plateau de l’Aubrac, sublimée par un cadre que l’on enjamberait volontiers pour gagner les grands espaces saisis dans l’objectif. Dans l’arrière-boutique encore, le regard papillonne d’une aquarelle à l’autre, entre nus et paysages aux lignes épurées. Sculptures en terres cuites et bustes complètent l’éventail des créations exposées dans la petite boutique, dont l’ouverture, la semaine dernière, a été impulsée par Vincent Jolfre. Le photographe, auteur de Mon grand large, a extrait de son bel ouvrage quelques-uns des clichés en clair-obscur, témoins de la beauté et du caractère du département. Il expose également, pour la première fois, des photos de paysages de Haute-Loire et de Navarre aux couleurs désaturées et captivantes. Celles-ci et les autres entreront dans les maisons au format carte postale ou en plus grand.
Pratique. Le commerce, au 20 rue du Collège, est ouvert du mercredi au samedi, de 10 à 13 heures et de 15 à 19 heures.
3- Un nouvel opticien pour élargir ses horizons
À deux pas de la place du Breuil, dans ce quartier où les opticiens sont déjà bien implantés, un nouveau magasin d’optique a ouvert ses portes, fin avril.Baptisé Concept optique, le commerce créé par une Sauguaine, Alexandra Lallemant-Jacquet, a pris ses quartiers au 12, boulevard Maréchal-Fayolle, en lieu et place, devinez quoi… d’un opticien (Optik budg€t, N.D.L.R) ! À l’intérieur, pas de surprise. Les clients trouveront, parmi quelque 800 références (pour femmes, hommes et enfants, sans oublier les solaires), les lunettes qu’il leur faut ; des montures « pour tous les budgets et de toutes marques (Chloé, Gucci, Marc Jacobs, Guess, Isabel Marant etc) », mais aussi des modèles de créateurs, plus rares sur les étals des opticiens ponots, comme ceux de Kaleos, proposés « en exclusivité » chez Concept optique, ou encore ceux du lunetier Paname, de Näkö (mot qui signifie “vision”, en finlandais) ou de Anacolé qui fabrique des lunettes « fait main, en France », indique Alexandra Lallemant-Jacquet.
4- Chez Brin de cuivre, bijoux et objets de décoration ont remplacé les livres
Quelques mois après le baisser de rideau de la librairie L’Arbre à livres (en début d’année, ndlr), le commerce situé au 27 rue Saint-Jacques a retrouvé un second souffle.La boutique, tout en longueur, a été rafraîchie, rajeunie, pour servir d’écrin à Brin de cuivre, une entreprise familiale créée à Saint-Étienne par Delphine Monteyremard, avec l’aide de son époux. La société, implantée historiquement sous les arcades de l’Hôtel de ville stéphanois, a ouvert une seconde boutique l’an dernier à Montbrison (dans la Loire), puis une troisième ici, au cœur de la ville préfecture de Haute-Loire, où la fondatrice de l’enseigne a des attaches.Ouvert depuis quelques semaines (le 8 juin dernier, ndlr), le commerce ponot, tenu par la pétillante Léa, fait la part belle aux bijoux fantaisie, proposant pêle-mêle bagues, colliers, bracelets de cheville, ou encore boucles d’oreilles tendance, mais pas seulement. La décoration, en provenance du Maroc ou de l’atelier stéphanois dans lequel miroirs et autres objets sont ornés de fleurs séchées, occupe également une large place sur les étals. Ces derniers y côtoient des trousses de toilette, pochettes d’ordinateur, porte-monnaie, ainsi que des articles de papeterie et de carterie française et même des bougies de Provence en cire de soja…
Ophélie Crémillieux