Trail de la Perdrix : Goutille et Bacquenois imitent Meudec, encore vainqueur à Super-Besse [classements complets]

Yoan Meudec a conservé son titre sur le 32 km du Trail de la Perdrix, ce dimanche, à Super-Besse. Une édition surprenante pour les 900 dossards enregistrés sur les trois parcours empruntés dans un nouveau sens cette année.

Les années passent, la concurrence se renforce, le niveau s’élève, les organisateurs changent même le sens des parcours, mais à la fin de la course Yoan Meudec gagne. La 18e édition du Trail de la Perdrix a en effet vu le tenant du titre conserver son bien sur le 32 km de l’épreuve phare, ce dimanche, à Super-Besse.

Près de 900 coureurs ont accroché un dossard pour participer à l’une des trois épreuves proposées. S’il n’y a donc pas eu de surprise du côté du 32 km, les deux autres épreuves ont apporté une bonne dose de nouveautés. Avec quelques premières bien réalisées pour Romain Goutille et Marie Guillaume sur le 16 km et un doublé familial sur le 10 km.

On ne sait pas si c’est inscrit dans les règlements, mais il fallait donc s’appelerBacquenois pour monter sur la plus haute marche du 10 km (340 m de dénivelé positif). Gabriel chez les garçons en 51’34’’ et Camille du côté des féminines en 1h06’25’’ ont maîtrisé leur sujet avec une bonne marge sur leurs poursuivants.

Sur le 16 km (550 m de dénivelé positif), le Cantalien Romain Goutille a fait appel à ses sensations et à de bons passages sur le plat pour s’imposer en 1h10’53'' avec une petite marge d’avance sur Nicolas Jenin. « Je n’ai pas trop regardé derrière sauf à la fin répond le Mauriacois. Sur les parties techniques, j’étais moins à l’aise. Je me suis fait peur sur la descente du Chambourguet ».

Souvent placée, la Clermontoise Marie Guillaume a joué gagnante cette année en 1h31’44’’. « Le changement de sens demande une gestion de course différente, dit-elle. Il faut partir vite pour faire sa place, car il y a une bonne partie de plat. La descente est assez dure et j’essaie de faire la différence avant, car c’est là que je peux me faire rattraper ».

Yoan Meudec reste donc intouchable sur le 32 km (1.200 m de dénivelé positif). Malgré la pression exercée par Pierre-Henri Lecuisinier, solide dauphin à une poignée de secondes, le Ceyratois a ajouté une nouvelle ligne à un palmarès très riche en s’imposant en 2h30’51’’. On peut changer le scénario, le script et le décor, à la fin Yoan Meudec finit toujours par gagner.

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