Le Planning familial souhaite sensibiliser davantage en milieu scolaire dans le Cantal
« 2023 a été une année de construction et de prise de décision pour le Planning familial », déclare Marie-France Banon, sa présidente. L’association a développé ses interventions en milieu scolaire. Notamment dans les collèges et lycées : à Aurillac, Pleaux, Saint-Cernin, Saint-Flour et Murat. Au total : sept établissements et 572 élèves ont bénéficié de trente-deux séances d’éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle.
Libérer la parole« Il s’agit avant tout de libérer la parole sur la sexualité et la santé sexuelle, mais aussi comprendre la notion de consentement, repérer les potentielles violences, rappeler les lois sur le viol, les agressions sexuelles, l’IVG, etc. Plus largement, nous leur parlons des personnes et des lieux où ils peuvent trouver des informations sur tous ces sujets », explique Marie-France Banon.
Le Planning familial mène, en parallèle, des actions sur les risques sexuels auprès des étudiants et jeunes majeurs.« Nous intégrons aussi le thème de l’égalité et des questions de genre au sein de la prévention pour prévenir les risques de violences ou les facteurs de vulnérabilité. Mais aussi promouvoir les différents endroits de santé sexuelle et reproductive et ceux d’accès aux droits », poursuit la présidente.
Nous abordons aussi le thème de l’égalité
et des questions de genre dans notre prévention
Un groupe de parole a été mis en place pour les personnes venant d’autres pays. « En 2023, nous avons mené seize séances et reçu quatre-vingt-dix personnes, dont quarante-sept femmes. Nous avons travaillé avec les centres d’accueils pour les demandeurs d’asile (Cada) d’Aurillac et de Saint-Flour, ainsi qu’avec les bénéficiaires de Forum réfugiés, à Aurillac ».
Ces groupes sont aussi destinés aux jeunes adultes suivis par les Missions locales d’Aurillac et de Saint-Flour. En 2023, ils ont été suivis par 230 jeunes. Toujours dans l’esprit qui anime le Planning familial, à savoir l’écoute, l’information et la prévention.
Claire Plisson