Un rassemblement, à Clermont-Ferrand, le 18 juillet, pour exiger le "respect du résultat des urnes" des législatives
L'union syndicale Solidaires Auvergne appelle à un rassemblement devant la préfecture du Puy-de-Dôme, à Clermont-Ferrand, jeudi 18 juillet. Une réponse concrète à la lettre aux Français d'Emmanuel Macron la semaine dernière.
"Nous appelons solenellement Emmanuel Macron à respecter le résultat des urnes." C'est un message clair qu'adresse Solidaires Auvergne, dans la lignée de la CGT et la CFDT.
Un message en réponse à la lettre aux Français du président de la République du 10 juillet dernier, dans laquelle il réclame "un peu de temps" et demande "aux forces républicaines" de composer un rassemblement majoritaire "solide". "Ce dimanche 7 juillet, la participation au second tour des élections législatives a atteint un record. C'est un signal démocratique fort, une mobilisation citoyenne inédite depuis de nombreuses années", se défend Solidaires.
De multiples revendicationsEt l'union de poursuivre : "Le message des électeurs et des électrices doit être entendu. Il y a urgence à ce que la parole des travailleurs soit plus et mieux prise en compte." Elle exige :
"l'arrêt de la politique du gouvernement Attal qui continue de faire passer des décrets et convoquer les instances pour dérouler son agenda politique, l'abandon définitif de la réforme de l'assurance chômage, l'abrogation de la réforme des retraites. C’est la seule issue pour cette réforme massivement rejetée et combattue par une mobilisation historique de plusieurs mois, l'augmentation des salaires (en commençant par le SMIC), du point d’indice, des minimas sociaux et des pensions, la défense, l’accès et le développement des services publics de qualité partout sur le territoire, gages d’égalité, de cohésion sociale, d’accès aux droits. Ces services publics sont indispensables pour la bifurcation écologique."Pour faire entendre sa voix, Solidaires Auvergne appelle à un rassemblement devant la préfecture du Puy-de-Dôme, à Clermont-Ferrand, le jeudi 18 juillet à 19 heures.
Que retenir de la lettre d'Emmanuel Macron ?