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Июль
2024

Laissez-nous bosser, enfin et plus que jamais !

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60 210 entreprises françaises de tout horizon sont entrées en procédure de défaillance ou de cessation de paiement sur un an à fin mai, selon les données publiées en juin par la Banque de France. Le cas des PME inquiète particulièrement. Et la folie des projets économiques présentés pendant la campagne ne peut qu’inquiéter dans la perspective d’une coalition de bric et de broc.

Par Lionel Roques, président fondateur du groupe familial indépendant Franco European.

 

Vers une dissolution des entreprises privées indépendantes ?

En situation de grande fragilité, les défaillances des PME-ETI « atteignent un niveau inquiétant » selon les experts de BPCE L’Observatoire dans leur dernier rapport trimestriel.

Plus de 1400 entreprises de dix salariés et plus sont entrées en défaillances au premier trimestre 2024. Et le phénomène va s’intensifier, avec des bilans prévisionnels 2024 très mauvais et une croissance proche de zéro dans les six prochains mois.

En définitive, si l’on ne fait rien, les faillites vont s’accélérer avec des secteurs particulièrement touchés comme le tourisme et l’hôtellerie-restauration. Seul l’emploi tient encore, mais pour combien de temps ? Et si l’on peut citer les difficultés à rembourser les prêts garantis par l’État, à recruter ou encore la mise au pilori de nos grands groupes (qui impacte directement le tissu économique français par extension…), un constat se pose : il n’y a plus d’argent en France, et pour les PME ça pose un problème.

 

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Une cocotte-minute prête à exploser

Pour y remédier, les différents programmes économiques des partis de tous bords nous ont fait une belle promesse : aller droit dans le mur. Ceux qui vont avoir la lourde tâche de gouverner sans majorité pour les trois prochaines années ne doivent rien entreprendre qui puissent déstabiliser l’économie. On peut déjà supposer que les grands groupes français et étrangers vont retarder leurs investissements en France suite à cette navrante séquence électorale.

Déstabiliser l’économie serait suicidaire et ne ferait qu’accroître la pression et les tensions qui pèsent sur cette France qui bosse. Et cette France qui bosse est de plus en plus tendue, bien que silencieuse. Ces salariés et ces classes moyennes à qui l’on explique à longueur de journée des concepts aussi novateurs que fumeux et les vertus de la startup nation ou du droit à la paresse, avec encore et toujours cette même impression d’être ignorée. Ces entrepreneurs et commerçants qui en ont ras-le-bol, qui encaissent une fatigue jamais vue, n’ont plus l’envie, plus la passion, et en viennent même à fermer leurs entreprises pour s’en détacher plutôt qu’à les vendre. Si cette France craque, nous allons au-devant de GROS problèmes.

 

Plus que jamais, laissez-nous bosser pour éviter le désordre !

Le meilleur moyen de produire de l’argent dans un pays qui n’en possède plus assez pour financer son coûteux modèle, c’est de remettre l’entreprise et le travail au cœur de notre politique.

Le constat de mon livre Laissez-nous bosser !  publié aux Éditions de l’observatoire fin février 2024 est toujours d’actualité et même plus encore. Les solutions le sont aussi. Le livre aurait d’ailleurs pu s’appeler « Laissez-nous créer de la richesse et fichez la paix à nos salariés » : dans un pays où les salariés ne gagnent pas assez et nous coûtent trop cher, la baisse des charges salariales et des cotisations patronales est le seul moyen de leur redonner du pouvoir d’achat sans mettre encore plus en danger nos entreprises. Une taxe sur le chiffre d’affaires des entreprises pourrait devenir une solution pour compenser le financement de notre modèle social. La débureaucratisation est plus urgente que jamais pour nos finances comme pour celle de l’État. À ce sujet, il faut que les politiques arrêtent de penser que leur job consiste à mettre décret sur décret.

Finalement, la politique pro-business (hélas trop axée sur les grands groupes et les start-ups) est la seule réussite incontestable d’Emmanuel Macron. Revenir dessus serait une folie. D’ailleurs, la victoire des travaillistes de Keir Starmer en Angleterre, pays également confronté à une aspiration considérable au changement lié à un sentiment de déclassement, prouve qu’on peut gagner à gauche avec un programme pro-entreprise qui cherche à stabiliser l’économie.

Notre pays doit s’unir pour que les entreprises indépendantes privées ne soient pas effacées de notre économie, ce qui sera le cas si nous avons trois années de désordre. Les Jeux olympiques qui démarrent cet été peuvent être un premier signe positif. Les politiques (sans exception) doivent tout faire pour que cet événement soit une éclatante réussite qui permette de redorer notre blason (qui en a bien besoin) et donnent envie aux touristes et aux entreprises étrangères de revenir.

 

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