Quelles indemnisations après la tempête qui a frappé une partie de la haute Corrèze le 12 juillet ?

Après une rencontre à Sarroux-Saint-Julien avec les élus des principales communes touchées (*), dans la nuit du 11 et 12 juillet, par des vents violents et la grêle, le préfet a indiqué que des démarches des services de l’État étaient lancées pour que les agriculteurs touchés puissent être dédommagés. Il a rappelé les démarches à effectuer par les particuliers victimes des dégâts.

Dans un communiqué, la préfecture indique qu’en matière agricole, « le préfet a confirmé le lancement de procédures en vue de la reconnaissance de la calamité agricole pour pertes de fonds et de récoltes ». À cet effet, « les agents de la Direction départementale des territoires (DDT) et de la Chambre d’agriculture effectueront, d’ici à la fin de cette semaine, les premiers relevés de situation ».

Concernant les dommages de la tempête sur les habitations et bâtiments, le cabinet du préfet informe qu’ils « seront pris en charge par les compagnies d’assurances ». Il est précisé que « les dégâts sur les biens causés par le vent et la grêle sont en effet couverts par la garantie tempête obligatoirement prévue par chaque contrat d’assurance, sans qu’une reconnaissance “catastrophe naturelle” préalable ne soit nécessaire ».

Ce phénomène météorologique soudain et violent a nécessité « 115 interventions des sapeurs-pompiers », a recensé la préfecture, « essentiellement pour des dégâts sur les toitures, qui ont nécessité des bâchages ».

De nombreuses routes ont également dû être dégagées des arbres et branchages et certains administrés dépannés pour que l’électricité soit rétablie. Une cellule de commandement rapproché a été installée par les pompiers pour coordonner les opérations de secours. Elle était encore active le 13 juillet, des opérations de secours étant encore en cours.

À Confolent-Port-Dieu, où le secteur de la Chapelle des Manants et de L’Estanco a été notamment impacté, la grêle et les vents ont jalonné la route et le cimetière, d’un épais tapis de feuilles déchiquetées. Quelques arbres ont été déracinés ou cassés.

(*) Sarroux-Saint-Julien, Monestier-Port-Dieu, Thalamy, Margerides, Sérandon, Roche-le-Peyroux.