« Il faut reconnaître ce qui a été voté »
Alors qu’à Paris, l’Assemblée nationale procédait au vote pour la présidence, des militants pour le Nouveau Front Populaire du bassin de Vichy, avec le soutien d’organisations syndicales (Solidaires, FSU…) ont répondu, jeudi soir, à l’appel citoyen national du Nouveau Front populaire.
Devant la permanence du député (LR) Nicolas Ray, rue du Casino, ils étaient peu nombreux, de tous âges, mais bien déterminés à mettre la pression pour être entendus.
« Mettre la pression »« On veut vivre à notre manière, sans injustice. Les élus doivent prendre les rênes de notre gouvernement. Il faut reconnaître ce qui a été voté et ne plus tergiverser… et prendre l’argent où il est. Les écarts de niveaux de vie se sont creusés », témoignent des femmes retraitées bénévoles dans des associations caritatives. Un représentant du syndicat Solidaires affirme : « C’est un rassemblement symbolique. Devant l’échéance parlementaire, le seul moyen d’être entendus est de mettre la pression, de monter des collectifs de vigilance afin de créer un contexte pour préparer la rentrée sociale en septembre. Le Smic doit être augmenté. »
Baptiste, du Nouveau parti anticapitaliste (NPA) et membre de Sud santé sociaux, insiste sur la nécessité de « monter des comités interpartisans, intersyndicaux ou de non encartés pour créer une dynamique populaire au-delà du danger du RN ».
« Il y a un ras-le-bol avec une exigence démocratique et une demande de respect des choix faits par les citoyens. Actuellement, des décrets sont passés concernant l’immigration, affirme-t-il. Les décisions doivent se prendre d’en bas et non pas uniquement d’en haut. »
D’autres personnes présentent à cette réunion s’affairaient à compter les voix de chaque camp dans l’hémicycle. En fin de soirée, tous se sont retrouvés au parc des Bourins, afin d’échanger sur les actions et les mobilisations à construire.