Le groupe Wagner annonce avoir perdu des hommes dans de violents combats au Mali
Le groupe Wagner a déclaré avoir mené des combats acharnés au Mali du 22 au 27 juillet et perdu un groupe d'assaut ayant lutté contre un millier de militants du mouvement de coordination de l’Azawad et d’Al-Qaïda au Sahel.
« Du 22 au 27 juillet 2024, des soldats des Forces armées maliennes et du 13e détachement d'assaut de la société militaire privée Wagner, sous la direction du commandant Sergueï Сhevtсhenko, indicatif d'appel "Pond", ont combattu à proximité du village de Tin-Zautin dans des combats acharnés contre des militants du Mouvement de coordination de l'Azawad et d'Al-Qaïda au Sahel», a indiqué ce 28 juillet le groupe Wagner dans un communiqué publié sur la chaîne Telegram Unloading Wagner et cité par RIA Novosti.
Au premier jour de l’offensive, le groupe d’assaut a éliminé la plupart des islamistes et mis les autres en fuite, indique le message.
De son côté, le média russe Rybar souligne que c’est le 22 juillet que le groupe d’assaut conjoint est parvenu à In-Afarak, avant d’atteindre le 23 juillet Boughessa et d’affronter le 25 juillet les rebelles de l’Azawad à 20 kilomètres de cette localité.
© RybarC’est à ce moment que l’équilibre des forces et les conditions climatiques ont basculé, le détachement de Wagner et des Forces armées maliennes comptant une soixantaine d’hommes et se trouvant alors confronté à 900 adversaires.
Tempête de sable
«Cependant, la tempête de sable qui a suivi a permis aux radicaux de se regrouper et d'augmenter leur nombre à 1 000 personnes. Dans ce contexte, le commandement de la SMP Wagner a décidé de transférer des forces supplémentaires dans la zone de combat pour aider le 13e détachement d'assaut», ajoute le message.
Les militants ont de nouveau attaqué le 25 juillet, mais grâce aux actions coordonnées des combattants du groupe Wagner et des militaires maliens, la tentative d'attaque a été repoussée, a expliqué Wagner.
Les radicaux ont néanmoins multiplié «les attaque massives» au cours des 48 heures suivantes, « utilisant des armes lourdes, des drones et des véhicules suicides, ce qui a entraîné des pertes parmi les soldats de la SMP Wagner et des Forces armées maliennes».
Rybar rapporte une embuscade le 27 juillet. «Le dernier radiogramme du "groupe Proud" est arrivé ce jour-là à 17h10», indique de son côté Wagner : «Nous sommes tous les trois partis, nous continuons à nous battre», ajoute le communiqué, avant de conclure: «Mémoire éternelle à nos frères qui ont rempli leur devoir jusqu'au bout».