Haute-Loire : la course de côte de Cacharat revient dimanche !

Cacharat, un nom célèbre pour les amateurs de belles routes entre Loire et Haute-Loire, qu’ils soient en voiture ou même à vélo ! Cacharat, ce sont cinq virages en épingles et un parcours beaucoup plus rapide ensuite, qui ont fait de ce petit coin verdoyant une épreuve célèbre. Si une majorité du tracé est située sur la commune d’Apinac dans la Loire, le sommet de la course et l’arrivée sont bien à Saint-Pal-de-Chalencon. « Beaucoup de courses de côte disparaissent et nous voulions relancer celle-là. Cacharat est une course mythique, avec un très beau parcours », rappelle Marc Habouzit, président de l’ASA Velay Auvergne, qui reprend l’organisation de l’épreuve. C’est la même association qui avait œuvré au lancement de cette course dès 1967. Le tracé a été rallongé à 2 km, soit le maximum possible en régional. L’arrivée sera tracée entre les deux carrefours. En plus de la 39e édition, une première édition VHC (véhicules historiques de compétition) est organisée. 

 Pratique. La course se déroulera dimanche 4 août avec deux montées d’essais chronométrées le matin de 8 heures à 10 h 30 et quatre montées de course de 11 à 19 heures.

L’histoire agitée de CacharatLa course de côte de Cacharat possède une histoire pour le moins mouvementée ! C’est un pari entre pilotes de kart et pilotes auto qui lance le premier défi sur ce sinueux tracé en 1965. Mais la première véritable édition (baptisée alors slalom) a eu lieu le 23 juillet 1967. La course connaît une première interruption pendant neuf années avant de revenir en 1988 : c’est l’âge d’or de la course de côte nationale de Cacharat. L’épreuve bascule ensuite en régionale sur un tracé raccourci à 1.500 mètres. La dernière édition a lieu en 2011, remportée par Daniel Coquet. Suivront ensuite sept éditions entre 2012 et 2023, en montée historique. Jusqu’à ce nouveau retour à la compétition en 2024.

Pendant de très nombreuses années, notamment en championnat de France deuxième division, la course de côte nationale de Cacharat a attiré tous les plus grands pilotes français qui ont inscrit, un jour ou l’autre, leur nom à son palmarès.Souvent organisée une semaine avant Dunières, beaucoup de pilotes venaient se mettre au frais en Haute-Loire pour quelques jours. Jimmy Mieusset, Christian Debias, Marcel Tarres et même Bruno Saby ont ainsi inscrit leur nom tout en haut de la feuille des temps. Marc Régal a gagné en 1988 à Cacharat. Treize ans plus tard, en 2002, son fils Lionel Régal y inscrit son nom pour la première fois avec une F3000. En juillet 2010, le quintuple champion de France était encore à Cacharat pour peaufiner les réglages d’un proto Norma M 20, quelques semaines avant de se tuer en course en Suisse. 

Lionel Ciochetto