Festival Hirondelle : le choc de la beauté
Vic-sur-Cère. Le choc de la beauté. L’acoustique de la salle du centre culturel du Carladès a permis au festival Hirondelle, d’exprimer en apothéose, la fin de son incroyable migration sur le territoire. Brahms et Schumann étaient au programme, interprétés par Kit Armstrong (piano), Yuko Hara (alto), Mi-Sa Yang et Carole Petit-Demange (violons), Joëlle Martinez (violoncelle). Les virtuoses, par une mise en place d’excellence, servie d’un jeu tout en délicatesse et d’une sensibilité sans fard, ont laissé le public sous le choc de la beauté. À ce niveau, le talent n’existe pas, c’est une vue de l’esprit. Il n’est que l’illusion permettant de masquer d’une apparente facilité, la somme d’années d’un travail acharné. Plusieurs, rencontrant les artistes sur le parvis de la salle, n’avaient de mots assez fort pour affirmer leur bonheur d’avoir vécu ici, des instants de joie pure.