8 films fraîchement arrivés sur Netflix à mater cet été
Titanic, de James Cameron (1997)
Depuis le 15 juillet, la plateforme de streaming nous invite à embarquer à bord du chef-d’œuvre multi-oscarisé de James Cameron. Fasciné par l’histoire tragique du Titanic, le réalisateur d‘Avatar a voulu la reconstituer et nous replonge ainsi au début des années 1900. Mais plus qu’un film historique, Cameron signe ici une romance désormais culte entre un artiste fauché et une grande bourgeoise, incarné·es par Leonardo DiCaprio et Kate Winslet. Une rencontre qui en a fait chavirer plus d’un·e, au point de s’imposer comme le plus gros succès cinématographique du XXe siècle.
Titane, de Julia Ducournau (2021)
Cinq ans après le succès de Grave, la réalisatrice française signe un deuxième long métrage encore plus “timbré”. Également tourné vers le body horror, Titane met en scène la rencontre entre deux corps en détresse. L’un, incarné par Vincent Lindon, est commandant d’un corps de pompiers, tandis que l’autre, Agathe Rousselle, est danseuse dans des expositions automobiles. Électrisant, le fim transcende les genres, à la fois identitaires et cinématographiques. Une proposition ambitieuse qui lui a permis de repartir avec la Palme d’or en 2021, faisant d’ailleurs de sa réalisatrice la première femme française lauréate.
Pearl, de Ti West (2022)
Pour la sortie en salle de MaXXXine, le deuxième volet de la trilogie horrifique de Ti West a débarqué sur Netflix le 16 juillet dernier. L’occasion de se (re)plonger dans l’univers ultra-référencé du réalisateur américain. Après la mise en scène d’un tournage porno cauchemardesque dans X, ce préquel met à l’honneur l’âge d’or du cinéma hollywoodien en revenant aux origines. Au cœur du Texas, dans une ferme isolée, le film raconte ainsi la jeunesse de Pearl, la grand-mère aperçue dans le premier volet. Au-delà d’être toutes les deux interprétées par l’incroyable Mia Goth, la jeune femme et Maxine partagent leur obsession pour le succès à Hollywood…
La Nuit du 12, de Dominik Moll (2022)
“Vous faisiez quoi dans la nuit du 12 octobre ?” Pour son septième long métrage (sur Netflix à partir du 12 août), Dominik Moll signe un polar particulièrement oppressant sur un féminicide survenu dans les Alpes françaises. On y suit Yohan, enquêteur de la police judiciaire de Grenoble, tenter de résoudre un crime qui finira par le hanter. Un rôle qui a permis de révéler Bastien Bouillon, au point de décrocher le César du meilleur espoir masculin 2023. Ayant séduit le public et la critique, le film a obtenu cinq autres récompenses lors de cette cérémonie, dont celles de la meilleure réalisation, de la meilleure adaptation et du meilleur acteur dans un second rôle pour Bouli Lanners.
Virgin Suicides, de Sofia Coppola (1999)
Considérée comme l’une des principales cinéastes du female gaze, notamment pour ses films Marie-Antoinette et Priscilla, Sofia Coppola s’est illustrée dès son premier long métrage. Inspiré du roman de Jeffrey Eugenides, Virgin Suicides met en scène le destin funeste des sœurs Lisbon. Alors que les flash-back et la voix off en font un film sur le souvenir, Virgin Suicides offre également un premier aperçu de l’univers de sa réalisatrice, son esthétique pop et son goût pour la photographie. Ce chef-d’œuvre porté par Kirsten Dunst et mis en musique par Air sera disponible à partir du 31 août, de manière à parfaitement clôturer cet été 2024.
1917, de Sam Mendes (2019)
Après avoir réalisé Skyfall et Spectre pour la saga James Bond, Sam Mendes revient au blockbuster d’auteur avec un film historique. S’affichant comme un plan-séquence de 2 heures, 1917 nous embarque dans la Somme au cœur de la Première Guerre mondiale : inspiré des récits du grand-père du cinéaste, le film suit deux jeunes soldats britanniques tentant d’accomplir une mission quasiment impossible dans l’enfer des tranchées. En plus de leurs interprètes, George MacKay et Dean-Charles Chapman, 1917 présente un casting masculin cinq étoiles comprenant notamment Andrew Scott (Sans jamais nous connaître), Colin Firth, ou encore Benedict Cumberbatch.
D’où l’on vient, de Jon M. Chu (2021)
Adaptation cinématographique du musical In The Heights, écrit par Lin-Manuel Miranda pour Broadway, D’où l’on vient atteste une nouvelle fois que Jon M. Chu est un “brillant réalisateur de comédies musicales”. Après Sexy Dance 2, il nous embarque au cœur du quartier latino de Washington Heights, à New York, où l’on suit Usnavi, un jeune homme originaire de République dominicaine et propriétaire d’une épicerie. Sur fond de numéros musicaux et de chorégraphies endiablées, D’où l’on vient revient ainsi sur l’idée d’“American Dream”. S’il fait parfois référence à West Side Story, il se présente davantage comme un film feel good, dont la diffusion estivale sur Netflix tombe à pic.
À l’abordage, de Guillaume Brac (2020)
Deux ans après ses Contes de juillet, Guillaume Brac signe une nouvelle comédie estivale “pleine de fraîcheur et d’humour”, d’après The Guardian. Présenté lors de la Berlinale en 2020, À l’abordage emprunte certains codes du documentaire et suit les aventures de Félix et de son ami Chérif sur la route des vacances. Un voyage entrepris sur un coup de tête afin de retrouver Alma, une jeune femme qu’a connu Félix le temps d’une (trop courte) soirée parisienne. Un road movie “d’une extrême drôlerie”, parfait à regarder en ce mois d’août.