Conditions, montant revalorisé... Ce qu'il faut savoir sur l'allocation de rentrée versée à 3 millions de familles
Destinée à aider les familles les plus modestes à assurer le coût de la rentrée, l’allocation de rentrée scolaire (ARS) est disponible sous certaines conditions pour tout enfant scolarisé et âgé de 6 à 18 ans.
Un montant revaloriséVersée par les caisses d’allocations familiales (CAF) ou par la Mutualité sociale agricole (MSA), son montant est fixé pour 2024 à 416,40 euros minimum pour un enfant de 6 à 10 ans, contre 398,09 euros l’an passé. Pour un enfant de 11 à 14 ans, elle s’élève à 439,38 euros, contre 420,06 en 2023, et elle est de 454,60 euros pour un enfant de 15 à 18 ans, contre 434,61 en 2023.
Entre 6 et 15 ans, son versement est automatique, mais pour un ado de 16 à 18 ans, il est nécessaire de confirmer la demande d’aide auprès de la Caf.
Sous certains conditions financièresChaque année, quelques jours avant la rentrée, son accès est réservé aux enfants scolarisés dans un établissement public ou privé. Pour prétendre à l’ARS, les ressources du foyer ne doivent pas dépasser un certain plafond, revalorisé cette année en raison de l’inflation. En 2024, y ont accès les parents dont le revenu fiscal de référence n’excède pas les 27.141 euros pour 1 enfant à charge (contre 25 775 euros en 2023), 33.404 euros pour 2 enfants, 39.667 euros pour 3 enfants et 45.930 euros pour 4 enfants. Au-delà, les ressources ne doivent pas dépasser 6.263 € par enfant supplémentaire. À noter également qu’une demande d’aide peut être faite par un foyer qui n’est pas bénéficiaire de la Caf.
Une aide attendue chaque annéeDevenue précieuse pour de nombreuses familles (trois millions également l’an passé), l’aide est toutefois jugée « insuffisante » par la Confédération syndicale des familles qui estime que l’allocation reste « déconnectée » des besoins réels, excluant la majorité des familles « à cause de plafonds de ressources trop restrictifs ».
Victor Delair