Fin d’aventure pour Lens, battu à Athènes

C’est une grande partie de sa saison que le Racing Club de Lens jouait ce jeudi soir, dans l’atmosphère suffocante de l’OAKA Spyridon Louis d’Athènes. Après son précieux succès à l’aller il y a une semaine (2-1), la formation de Will Still devrait terminer le travail contre cette équipe du Panathinaïkos rodée aux joutes continentales.

Un rapport de force délicat pour les Sang et Or, qui abordaient ce second round avec un secteur défensif décimé. Outre Danso, en instance de départ et donc indisponible, Lens devait aussi se passer de Medina, suspendu après son carton rouge reçu à l’aller.

Lens peut avoir des regrets

Plombés par ces obstacles, les Lensois n’ont pas trouvé les ressources techniques, athlétiques et mentales pour décrocher un résultat idéal. Il fallait s’attendre à un traquenard. Il a bien eu lieu. Les Sang et Or ont essayé de jouer avec personnalité pour se défaire de cette équipe grecque, mais l’ambiance bouillonnante du stade d’Athènes a porté leur adversaire.

Le premier acte n’a pourtant pas été renversant. Sans idée, les locaux n’ont pas vraiment inquiété une formation lensoise intéressante sur attaques rapides, mais qui nourrira des regrets après le penalty raté de Sotoca. C’est au retour des vestiaires que l’affaire a mal tourné. Après deux nouvelles situations dangereuses pour Saïd (51e) et Thomasson (57e), le Pana a trouvé l’ouverture par Pellistri, dont le tir a fait mouche (1-0, 62e). Les deux équipes se sont alors reniflées à distance, avant que les Grecs ne portent l’estocade à 5 minutes de la fin, sur une reprise victorieuse de Tetê (2-0, 85e). Un scénario cruel pour Lens, qui aurait mérité autre chose au vu du contenu proposé.