Élections LFP : Comment Labrune a court-circuité Linette
C’est un véritable souk qui est en train d’avoir lieu au sein des hautes instances du football français. Ce vendredi, on devait être fixés sur les candidats à même de postuler pour le poste de président de la LFP. Il s’avère que deux d’entre eux ont été éjectés de la course de manière déloyale. Vincent Labrune, l’actuel président, serait derrière cette machination.
Labrune accusé de tricherie
L’ancien président de l’OM était fortement menacé pour céder sa place. Malgré le parachute doré qui lui était promis, il a en fait sorte que ce scénario n’arrive pas. Ainsi, il aurait convaincu l’Union des Acteurs du Football (UAF) de ne pas accorder à Cyril Linette et aussi à Gervais Martel les parrainages dont ils avaient besoin pour continuer à briguer la présidence de la Ligue.
Son seul rival désormais c’est Karl Olive. Or, ce dernier ne devrait pas l’empêcher de perdurer dans son rôle. C’était une sorte de « lièvre », qui avait comme tâche de crédibiliser son nouveau triomphe.
Evidemment, cet « arrangement entre amis » est très mal passé auprès des prétendants évincés. Linette n’a pas tardé à crier à un complot. Et il promet de ne pas en rester là. Sur son compte X (ex Twitter), il a écrit : « Par leur décision, les ‘familles’ privent le football français, en pleine crise, du nécessaire débat sur son avenir. Elles ouvrent la voie à une élection à la LFP sans opposition, en contradiction avec le vote des présidents de clubs hier. Nous ne laisserons pas faire cette entreprise de sabordage entre amis qui met les intérêts d’un petit nombre au-dessus de l’intérêt général du football français ».
Linette ne digère pas
L’ex patron du groupe L’Equipe peut d’autant plus se sentir lésé que la veille le Syndicat Foot Unis lui avait porté un fort soutien. Avec un total de 57 voix contre 62 pour le président sortant.
Ce sabordage n’a pas uniquement irrité Linette. De nombreux acteurs et dirigeants du football français ont dénoncé ce qui à leurs yeux est un véritable scandale. Ainsi, ils en appellent à Amélie Oudéa-Castera, la Ministre des Sports, pour une intervention d’urgence afin d’invalider le processus et mettre en place une bataille plus juste, chapeautée par le gouvernement.