N2 féminine : battu en entrée, Montluçon doit déjà mettre les pieds dans le plat face à Pessac (B)
Parvenir à jouer sans réserve… face à celle du Stade Pessacais (Gironde). Ce sera l’objectif du Blanzat Sport Montluçon (Allier), ce samedi 14 septembre au soir (20 h 30), pour la première de la saison à domicile à la Halle des sports, dans le cadre de la 2e journée du championnat de Nationale 2 féminine de handball.
Le contexteSi les Bourbonnaises ont grand besoin de se libérer, c’est qu’elles ont raté leur entrée la semaine dernière à Évron (36-29), promu de N3. Pas l’entame idéale au BSM, relégué de N1 après seulement quatre victoires obtenues en un an, et fortement remanié cet été avec un nouveau coach aux manettes d’un effectif pas mal chamboulé (11 départs/9 arrivées).
"Cette défaite à Évron a été dure à encaisser pour les filles dans les têtes, ça leur a rappelé la saison précédente…"
"Il a donc fallu rassurer les joueuses et se rassurer nous-mêmes", poursuit le coach. Car tout n’était pas à jeter. "On a quand même marqué 29 buts, et en défense placée on a été assez peu mis en difficulté".
Les axes de travailReste à panser là où le bât a blessé en Mayenne. "On doit avoir moins de déchet offensivement", appuie le technicien. "Il faut limiter les pertes de balles, car on a pris dix buts sur contre-attaque à Évron".
Malgré cela, Anthony Abbey en est persuadé : "On a de la qualité !". En espérant la voir s’exprimer dès ce samedi contre Pessac, une réserve de D2F qui a terminé 7e sur 12 la saison passée en N2. Et qui a très bien débuté chez elle, dimanche dernier, contre le SA Moncoutant (36-29).
"À nous d’arriver à nous sécuriser en attaque, pour avoir plus de stabilité", insiste l’entraîneur."On doit rester optimiste et positif". Côté effectif, on prend les mêmes… À l’exception de Perrin remplacée par Vargas (retour) et de Lutovac-Ivanovic (absente) suppléée par Okabandé.
Le groupe de Blanzat Montluçon. Marie-Florine (g.), Portalier (g.) - Bacca, Barrier, Bouttier, A. Braud, O. Braud, Cabanne, Chamant, Lucian, Okabandé, Martins, Taochy, Vargas.
Texte : Luc BarrePhotos : archives Florian Salesse