Olivier Traullé commande le groupement de gendarmerie de l'Allier

Avec des origines normandes, le colonel Olivier Traullé voit des similitudes avec l’Allier, le bocage et l’élevage notamment.Il a commencé sa carrière en gendarmerie mobile, à l’escadron de Pontcharra, en Isère, puis il a fait l’école des sous-officiers à Montluçon et celle des officiers à Melun (Seine-et-Marne). Il a commandé le peloton d’intervention de Chambéry, en Savoie, puis de 2009 à 2012 l’escadron de Saint-Gaudens (Pyrénées) où il a participé à la formation et à l’accompagnement de la police afghane et de la garde nationale au Niger.

En 2013, il commande la compagnie de Digne-les-Bains (Alpes-de-Haute-Provence), lors du crash de la Germanwings. En 2017, il commande la compagnie du Moule en Guadeloupe. De 2019 à 2020, il fait l’école de la guerre et à sa sortie prend le poste de commandant en second du groupement de la Drôme. Une manière de préparer les fonctions qu’il occupe actuellement.Après un début de carrière en mobile consacré au maintien et au rétablissement de l’ordre en métropole et dans les DOM-TOM, il est passé en gendarmerie départementale où il a appris le métier et apprécié le contact avec les concitoyens et les partenaires.

Pour prolonger cette carrière faite essentiellement en Auvergne-Rhône-Alpes, à 50 ans, il prend le commandement du groupement de l’Allier et salue déjà le travail des gendarmes fortement sollicités, notamment avec les Jeux olympiques, en ayant pour objectif de préserver la paix publique.Ainsi, il entend poursuivre la lutte contre le trafic de drogue qui « structure la délinquance organisée ». Le colonel entend également lutter contre les atteintes aux biens, car c’est une « préoccupation pour les concitoyens en cette période économiquement compliquée ». Le commandant entend poursuivre la lutte contre les violences intrafamiliales et les traiter sans délais.Le domaine qui préoccupe déjà le commandant, c’est la sécurité routière avec déjà 20 personnes tuées sur les routes de l’Allier depuis le début d’année, soit 10 de plus que l’an dernier.Globalement, il souhaite que les gendarmes restent au service des concitoyens et contribuent à la sécurisation de chacun. 

Les brigades mobiles qui doivent être créées à Vallon-en-Sully et au Mayet-de-Montagne suivent leur cours. L’une d’entre elles devrait voir le jour à la fin de l’année prochaine.

Marie Collinet