Des gargouilles livrées à Paris
Lundi dernier, deux gargouilles ont été livrées au chantier de Notre-Dame par l’entreprise de transport Samblat à Ceyrat. Elles reviennent des ateliers du sculpteur de pierre Jean-Loup Bouvier, dans les environs d’Avignon, spécialisé dans la restauration du patrimoine. Chaque gargouille pèse environ 1.100 kg.
Cette fois-ci, les modèles en plâtre ont été transportés avec les gargouilles, mais d’autre fois, c’étaient les gargouilles d’origine ou des vestiges avec des pierres neuves qui ont voyagé pour être entièrement refaites.
Plusieurs voyages« Nous effectuons des transports pour plusieurs entreprises qui œuvrent à la restauration de la cathédrale (ferronniers et tailleurs de pierres, sculpteurs) », explique Patrice Samblat dont l’entreprise a déjà transporté, pour ce chantier, d’autres gargouilles, des garde-corps et des chimères, d’autres biens précieux dont dernièrement les canons restaurés de la place des invalides.
L’association Rebâtir Notre-Dame de Paris à la charge du chantier de reconstruction à la suite de l’incendie de 2019. Elle a réparti les opérations de sculpture sur plusieurs entreprises spécialisées, et pour les gargouilles en question, l’atelier Jean-Loup Bouvier travaille donc avec le transporteur corrézien.
Les gargouilles de Notre-Dame ornent les gouttières de la cathédrale depuis l’an 1240 pour projeter l’eau, loin des murs de la cathédrale. Elles prennent la forme d’animaux fantastiques taillés dans la pierre.
Le travail restant sur place aux sculpteurs consistera à les évider et percer pour leur fonction d’évacuation de l’eau, et une remise en place.
Il reste encore quelques gargouilles à livrer pour la fin du chantier et l’ouverture au public de Notre Dame prévu en fin d’année.