Dans le Puy-de-Dôme et le Massif central, la réglementation change pour les pneus cet hiver
À partir du 1er novembre 2024 jusqu’au 31 mars 2025, dans 34 départements français dont les 161 communes du Puy-de-Dôme, il est obligatoire d’équiper les véhicules de pneus neige ou de détenir des chaînes ou chaussettes à neige. Les pneus hiver doivent être marqués du symbole “3PMSF” (3 Peak Mountain Snow Flake) pour être conformes.
Les pneus marqués uniquement “M+S” ne seront plus considérés comme des pneus hiver après cette date. Les pneus quatre saisons doivent également porter le marquage “3PMSF” pour être acceptés comme pneus hiver. Les véhicules équipés de pneus à clous sont exemptés de cette obligation.
Améliorer la sécurité routièreLa Loi Montagne impose aux véhicules circulant dans certaines communes des départements de montagne (Alpes, Corse, Massif central, Massif jurassien, Pyrénées et Massif vosgien) de s’équiper de pneus hiver ou de dispositifs antidérapants (chaînes, chaussettes) entre le 1er novembre et le 31 mars. Cette mesure vise à améliorer la sécurité routière en conditions hivernales.
Dominique Stempfel, président du Syndicat du pneu, explique que jusqu’au 1er novembre 2024, les pneus marqués M+S (Mud and Snow) sont tolérés comme pneus hiver. Après cette date, seuls les pneus marqués 3PMSF (3 Peaks Mountain Snow Flake) seront reconnus comme pneus hiver. Le marquage 3PMSF garantit que les pneus ont passé des tests de performance en conditions hivernales, contrairement aux pneus M+S qui ne sont pas soumis à de tels tests.
Après la prévention, place à la répression ?Les pneus 3PMSF sont identifiables par un symbole de montagne à trois pics avec un flocon de neige. Les pneus toutes saisons peuvent également être utilisés s’ils portent ce marquage. Les chaînes ou chaussettes à neige restent une alternative, mais elles ne garantissent pas le même niveau de sécurité que les pneus hiver en cas de route glissante.
Depuis l’instauration de cette loi, les autorités ont adopté une approche pédagogique, rappelant les obligations sans sanctionner immédiatement les contrevenants. La décision n'est pas encore officielle pour cette année, mais la répression pourrait entrer en vigueur : les contrevenants s’exposeraient alors à une amende de 150 euros sans perte de point.