L’Adet se projette dans l’après Sicaba

Bourbon-l'Archambault. L'ADET se projette dans l'après SICABA. Héritier, à Saint-Aubin-le-Monial il y a 4 ans, de la présidence de l’Adet (Association pour la défense de l’élevage traditionnel en Bourbonnais et des animaux de boucherie), Éric Virlogeux a conduit jeudi dernier l’assemblée générale de cet organisme, secoué comme les autres éléments du groupe Sicaba par la mise en liquidation judiciaire de l’abattoir de Bourbon-l’Archambault.

Entouré de ses fidèles adhérents bien décidés à rebondir face à la tourmente économique, le président, assisté du directeur de l’abattoir de Vichy Hassenforder, Thierry Saint-Saëns, a insisté sur la défense des filières label rouge (Charolais du Bourbonnais et Agneaux du Bourbonnais) et Cœur de Terroir, symboles de qualité bouchère.

« Un chapitre de 60 ans d’activité Sicaba vient de s’achever ! » a constaté le président, non sans remercier Marie-Hélène Richard, la présidente, et Thierry Saint-Saëns, le directeur, pour l’énergie déployée afin de préserver l’unité d’une profession d’éleveur secouée par la tourmente judiciaire que l’on sait.

Si Benoît James (Neuville) et Bertrand Rouault (Saint-Plaisir) abandonnent leur poste d’administrateur ; Nicolas Damotte (Châtillon) et Jean-Luc Bélien ont été élus au côté de Pierre Olivier (Buxières-les-Mines) et Magali Mac Clenihan (Isle-et-Bardais) au conseil d’administration.

La Sicaba comportait 198 éleveurs actifs à sa mise en liquidation. 114 d’entre eux ont rejoint les structures Sicagieb et Celmar à travers le groupe « Les éleveurs du Bourbonnais », six commercialisent directement avec Hassenforder, cinq vendent directement à Sicagieb.

Dix-huit ont clairement dit non à la collaboration avec l’Adet. Et 55 sont encore indécis à ce jour…