Ouragan Milton : le sauvetage miraculeux d'un pêcheur accroché à sa glacière en pleine mer
Jeudi, un homme a été secouru au large de la côte floridienne, aux États-Unis, alors qu'il se trouvait en pleine mer accroché à une glacière.
"Cet homme a survécu à un scénario cauchemardesque, même pour le marin le plus expérimenté", a déclaré le lieutenant commandant des garde-côtes Dana Grady dans un communiqué.
— USCGSoutheast (@USCGSoutheast) October 10, 2024
L'histoire démarre lundi lorsque le capitaine du navire de pêche "Capt.Dave" informe aux autorités maritimes de Saint Petersburg qu'il se trouve en incapacité de rejoindre le rivage. A ce moment-là, il se trouve en compagnie d'un membre d'équipage. Les deux hommes sont localisés et ramenés en hélicoptère à la base aérienne de Clearwater. Les conditions climatiques compliquées forcent les sauveteurs à laisser le bateau sur place.
Mercredi, nouveau rebondissement. Le propriétaire du "Capt.Dave" signale aux autorités que le capitaine est retourné sur le bateau pour procéder à des réparations dans l'objectif de le ramener avant que la météo ne se dégrade encore un peu plus. Un contact radio est alors établi avec le capitaine qui assure qu'il a pu reprendre la mer, mais que le navire devient incontrôlable à cause d'une ligne qui bloque son gouvernail.
Des vagues de 7 m de hautSauf que l'ouragan Milton approche de la Floride et que les conditions météorologiques se dégradent. Les autorités conseillent au pêcheur d'enfiler un gilet de sauvetage et lui demandent de rester près de la balise radio de position d'urgence du bateau. Le contact avec ce dernier est perdu mercredi soir vers 18 h 45, heure locale.
Jeudi matin, après que l'ouragan a fait de lourds dégâts dans les terres, deux hélicoptères partent à sa recherche. Après six heures d'investigations, le marin est finalement localisé vers 13 h 30 à près de 55 km des côtes. Il flotte sur l'eau agrippé à une glacière. Le capitaine est hélitreuillé et conduit à l'hôpital pour des examens.
Selon USCG South-East, le pêcheur a survécu pendant sa nuit sur l’eau à des vents de 120 à 145 km/h et à des vagues dépassant 7 m de haut.