Le départ d’un homme engagé
A cette occasion, élus, collègues et membres de l’association ont témoigné leur amitié et leur reconnaissance. Créée en 1993, l’AEJ avait pour objectif de gérer l’accueil périscolaire. Dix ans plus tard, Jean-Claude Martinet, maire, a doté l’association d’un bâtiment pour faciliter l’accueil des enfants. Elle entame alors sa mue sous l’impulsion d’un directeur, Jean-Benoît Monin, recruté en 2002 par l’AEJ, présidée à l’époque par Annie Chaffat.
Un long parcours ambitieux s’instaure, résumé par Alain Dumont, maire : « Je remercie mon prédécesseur d’avoir engagé la construction de ce bâtiment. Aujourd’hui encore, il abrite les activités de l’AEJ. En vingt ans, Jean-Benoît a su, avec rigueur et passion, guider et faire évoluer ce centre de loisirs. Ton engagement inébranlable, ton sens de la gestion et ton dévouement pour le bien-être de nos enfants ont fait de toi un pilier central de notre communauté. Sous ton impulsion, le centre a grandi en termes d’infrastructures, de services et d’événements au-delà de notre territoire. »
Ces éloges ont été repris par Franck Gonzales, maire de Charmeil, qui a su apprécier la persévérance de Jean-Benoît : « À force de nous côtoyer, nous avons porté différents projets jusqu’à confier l’accueil de loisirs à l’AEJ. Je garderai le souvenir d’un passionné qui a toujours mis l’enfant au cœur de ses préoccupations. » Florence Barbat, directrice du service jeunesse de l’Allier, a rapidement vu en Jean-Benoît une personne-ressource pour ses services : « Son expertise, sa compétence et sa disponibilité étaient précieuses pour nous. Aujourd’hui, j’ai la fierté de le voir rejoindre nos services, et je m’en réjouis. »
Très ému, Jean-Benoît Monin a évoqué son parcours jalonné de rencontres qui l’ont nourri : « La plus belle des formations, c’est l’école de la vie. J’ai appris sur le tas en dirigeant l’association et le centre de loisirs, en montant des projets qui font de moi un pur produit de l’éducation populaire, l’éducation pour tous et par tous. »