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Ноябрь
2024

Pro D2 : Le Stade Aurillacois a rendez-vous dans le combat face à Oyonnax

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Pour quiconque observait déjà la Pro D2 il y a deux ans, Oyonnax impose le respect. Redescendus de Top 14 un an après leur montée, les hommes du Haut-Bugey laissent le souvenir d’une saison dantesque avec 23 victoires en 30 matchs de saison régulière et deux succès en phase finale pour parachever le travail. Alors, au moment de revenir en Pro D2, les Oyomen étaient attendus.

Huit journées plus tard, ils pointent à la douzième place au moment de se présenter à Jean-Alric, vendredi 1er novembre, une terre qui leur avait résisté il y a deux ans. « On sait que c’est une équipe qui descend de Top 14 avec un bel effectif, beaucoup d’expérience, de vice, prévient Roméo Gontinéac, l’entraîneur cantalien. Le paradoxe, c’est qu’ils ne réussissent pas, mais ils ont certainement aussi la pression. »

À y regarder de plus près, le bilan n’est pas si catastrophique. Les Noir et Rouge restent invaincus à domicile, ce que peu d’équipes ont été capables de faire jusque-là. Ils n’ont, en revanche, pas pris le moindre point à l’extérieur. « Je ne m’en fais pas pour Oyonnax. Peut-être qu’ils ne le feront pas dès ce week-end, mais ils gagneront des matchs à l’extérieur », ajoute Gontinéac.

Défense et rucks

Surtout, il y a un secteur dans lequel l’équipe de l’Ain excelle : la défense et le combat dans les rucks. Troisième meilleure défense avec 155 points encaissés, Oyonnax gratte énormément de ballons au sol depuis le début de la saison et encore plus lors des derniers matchs. Béziers en a fait les frais, la semaine dernière, incapable de franchir le rideau des Oyomen en seconde période malgré de longues séquences dans les 22 mètres.

« C’est une équipe qui a beaucoup d’expérience sur le jeu au sol, analyse Gontinéac. Ils sont efficaces, ils ne consomment pas beaucoup de joueurs ou, lorsqu’ils en consomment, c’est pour de bonnes raisons parce qu’ils veulent resserrer la défense ou récupérer des ballons. » Un défi pour le Stade. « C’est costaud mais on ne s’est pas trop attardé sur Oyonnax, on s’est concentré sur notre jeu », assure pourtant Axel Bévia.

Se révolter après Nice et Béziers

Car, si la victoire à Mont-de-Marsan a donné de l’air et une base de travail, elle n’efface pas les dernières prestations à domicile. Et, justement, face à Béziers et Nice, Aurillac a perdu beaucoup de ballons au sol. « Être fort devant, dans la mêlée, la touche et les mauls, ça forme la base. Si on n’a pas ça, les matchs sont compliqués », reconnaît Eoghan Masterson, troisième ligne aurillacois.

Lors de la réception du promu niçois, le Stade avait aussi buté face au rideau défensif des sudistes, avant-goût de ce que leur proposeront certainement les Oyomen. « Contre Nice, c'était très stéréotypé et, on va dire, moche », reconnaît Gontinéac.

L’entraîneur encourage ses joueurs à oser, tenter, comme à Mont-de-Marsan, même si le terrain de Jean-Alric s’y prête un peu moins que le synthétique landais. « On leur dit de prendre l’initiative mais ce ne sont pas que les trois quarts. Les avants peuvent aussi jouer dans les espaces plutôt qu’aller à l’affrontement. » Ces espaces seront rares et pour en profiter, il faudra déjà que le Stade conserve ses munitions au sol.

Mathieu Brosseau




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