Pourquoi la crise commence à couver au CA Brive après la nouvelle correction reçue à Valence Romans
« Il ne suffit pas d’être un grand homme, il faut l’être au bon moment. » Cette phrase, prononcée par l’ancien président de la République Georges Pompidou, dont l’antre de Valence Romans porte le nom, les Brivistes auraient été bien malins de s’en inspirer.
Car ce vendredi soir, ils ont démontré qu’ils étaient loin, très loin, de répondre présent alors qu’ils étaient attendus. Pire, les joueurs de Pierre-Henry Broncan ont sombré. Ils ont été l’ombre d’eux-mêmes et, comme l’année dernière à Georges-Pompidou, ils ont été giflés.
Oui, oui, Brive a ramené 40 points dans les soutes du bus. 40 pions encaissés sur la pelouse de Valence Romans qui était alors lanterne rouge du championnat. Mieux vaut l’écrire deux fois pour bien se rendre compte de la copie rendue et du niveau des Corréziens, dépassés dans tous les secteurs. (empty)
Pourtant, après le tout petit succès contre Dax acquis lors de la dernière journée, staff et joueurs avaient voulu se montrer rassurants. Oui, la manière n’y avait pas été mais l’essentiel avait été assuré avec quatre points.
Des déclarations qui ressemblaient surtout à de l’auto-persuasion tant le mal paraissait, déjà, un peu plus profond. C’est à se demander si les Corréziens n’auraient pas mieux fait de s’incliner à domicile face aux Dacquois pour, déjà, commencer à remettre les choses à plat.
Après cette nouvelle correction subie à Valence Romans, il va être l’heure de se poser des questions. Et les bonnes questions de préférence car s’il n’y a évidemment pas péril en la demeure après neuf journées, Brive montre un visage inquiétant.
La maison ne brûle pas encore mais...Le visage d’une formation qui n’avance pas et qui n’apprend surtout toujours pas de ses erreurs, à l’image de cette indiscipline chronique qui a encore coûté cher et de cette volonté incompréhensible à s’entêter de chercher les pénaltouches quand il est mené plutôt que de prendre les points.
Valence-Romans - Brive : c'est l'heure de votre carnet de notes
A force de jouer, le CAB finit par se brûler. Alors non, il n’y a pas encore le feu à la maison briviste mais, comme disait un ancien Président, un certain Jacques Chirac, il serait temps de ne pas regarder ailleurs.
Benjamin Pommier