OPINION. Le 17 septembre dernier, 7 députés déposaient la proposition de loi n°211 visant à reconnaître l'électrosensibilité comme une maladie invalidante, espérant qu'une telle reconnaissance puisse stimuler la recherche sur ses causes et conduire à la mise en place de mesures de protection, comme des zones blanches. Une telle démarche conduira pourtant très probablement à enfoncer et maintenir les personnes se disant électrosensibles dans leur trouble, et à favoriser le « business model anti-ondes », qui exploite leur souffrance, sur les deniers publics. Par Sébastien Point, physicien, ingénieur, ancien président de la section Rayonnements non ionisants de la Société française de radioprotection.