Déclaration universelle des droits de l’Homme : ADHA marque son 76ᵉ anniversaire avec un appel à l’action collective
Dans un communiqué publié ce jour, ADHA a salué l’héritage de ce texte fondateur tout en soulignant les nombreux défis contemporains auxquels il reste confronté.
Les défis des droits humains en 2024
Tout en rappelant l’importance de la DUDH comme source du droit international coutumier et inspiration pour divers instruments juridiques – tels que la Charte africaine des droits de l’Homme et des peuples et la Constitution sénégalaise –, ADHA a mis en lumière plusieurs atteintes aux droits humains observées au Sénégal en 2024.
Parmi ces violations, l’organisation a relevé :
• Des restrictions aux libertés civiques et politiques, notamment à la liberté de réunion et d’expression, en violation des articles 19 et 20 de la DUDH.
• Des inégalités socio-économiques persistantes, exacerbées par une inflation galopante et une répartition inéquitable des ressources, en contradiction avec l’article 25 relatif au droit à un niveau de vie décent.
• La précarité des migrants et demandeurs d’asile, confrontés à des traitements dégradants malgré les protections prévues par l’article 14.
• La persistance des violences basées sur le genre, privant de nombreuses femmes et filles de leurs droits fondamentaux malgré la protection garantie par divers instruments juridiques.
Pour ADHA, ces violations, qu’elles émanent d’acteurs publics ou privés, appellent une réaction urgente et coordonnée de la part de tous les segments de la société.
Les appels d’ADHA pour un renforcement des droits humains
En cette journée symbolique, l’organisation a lancé plusieurs appels solennels :
1. À l’État du Sénégal, pour qu’il respecte ses engagements internationaux et renforce ses obligations en matière de droits humains, en conformité avec des instruments tels que le Pacte international relatif aux droits civils et politiques (PIDCP) et le Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels (PIDESC).
2. Aux autorités compétentes, afin qu’elles mettent en place des mécanismes transparents et inclusifs pour prévenir, sanctionner et réparer toute violation des droits humains
3. Aux acteurs judiciaires, pour garantir l’indépendance des procédures et assurer un accès équitable à la justice pour toutes les victimes.
4. Aux citoyens et organisations de la société civile, les invitant à jouer un rôle actif dans la défense et la promotion des droits humains conformément aux articles 27 et 28 de la DUDH.
Un engagement renouvelé
ADHA a également réitéré son engagement à :
• Surveiller la situation des droits humains au Sénégal et dans la région ;
• Défendre les droits des groupes marginalisés, notamment les femmes, les enfants et les migrants ;
• Sensibiliser les populations sur leurs droits pour leur permettre de les revendiquer en toute légalité et sécurité ;
• Collaborer avec les institutions nationales et internationales pour une mise en œuvre effective des normes relatives aux droits humains.
Un appel à l’action collective
Pour M. Adama Mbengue, président d’ADHA, « faire des droits humains une réalité tangible exige une mobilisation collective et déterminée ». Il a ainsi exhorté l’ensemble des acteurs – État, institutions judiciaires, organisations de défense des droits humains et citoyens – à unir leurs efforts pour éradiquer les injustices et promouvoir une société plus équitable et respectueuse des droits fondamentaux.
En conclusion, ADHA invite chacun à honorer l’esprit de la Déclaration universelle des droits de l’Homme en agissant pour un avenir fondé sur la justice, la liberté et la dignité.
Les défis des droits humains en 2024
Tout en rappelant l’importance de la DUDH comme source du droit international coutumier et inspiration pour divers instruments juridiques – tels que la Charte africaine des droits de l’Homme et des peuples et la Constitution sénégalaise –, ADHA a mis en lumière plusieurs atteintes aux droits humains observées au Sénégal en 2024.
Parmi ces violations, l’organisation a relevé :
• Des restrictions aux libertés civiques et politiques, notamment à la liberté de réunion et d’expression, en violation des articles 19 et 20 de la DUDH.
• Des inégalités socio-économiques persistantes, exacerbées par une inflation galopante et une répartition inéquitable des ressources, en contradiction avec l’article 25 relatif au droit à un niveau de vie décent.
• La précarité des migrants et demandeurs d’asile, confrontés à des traitements dégradants malgré les protections prévues par l’article 14.
• La persistance des violences basées sur le genre, privant de nombreuses femmes et filles de leurs droits fondamentaux malgré la protection garantie par divers instruments juridiques.
Pour ADHA, ces violations, qu’elles émanent d’acteurs publics ou privés, appellent une réaction urgente et coordonnée de la part de tous les segments de la société.
Les appels d’ADHA pour un renforcement des droits humains
En cette journée symbolique, l’organisation a lancé plusieurs appels solennels :
1. À l’État du Sénégal, pour qu’il respecte ses engagements internationaux et renforce ses obligations en matière de droits humains, en conformité avec des instruments tels que le Pacte international relatif aux droits civils et politiques (PIDCP) et le Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels (PIDESC).
2. Aux autorités compétentes, afin qu’elles mettent en place des mécanismes transparents et inclusifs pour prévenir, sanctionner et réparer toute violation des droits humains
3. Aux acteurs judiciaires, pour garantir l’indépendance des procédures et assurer un accès équitable à la justice pour toutes les victimes.
4. Aux citoyens et organisations de la société civile, les invitant à jouer un rôle actif dans la défense et la promotion des droits humains conformément aux articles 27 et 28 de la DUDH.
Un engagement renouvelé
ADHA a également réitéré son engagement à :
• Surveiller la situation des droits humains au Sénégal et dans la région ;
• Défendre les droits des groupes marginalisés, notamment les femmes, les enfants et les migrants ;
• Sensibiliser les populations sur leurs droits pour leur permettre de les revendiquer en toute légalité et sécurité ;
• Collaborer avec les institutions nationales et internationales pour une mise en œuvre effective des normes relatives aux droits humains.
Un appel à l’action collective
Pour M. Adama Mbengue, président d’ADHA, « faire des droits humains une réalité tangible exige une mobilisation collective et déterminée ». Il a ainsi exhorté l’ensemble des acteurs – État, institutions judiciaires, organisations de défense des droits humains et citoyens – à unir leurs efforts pour éradiquer les injustices et promouvoir une société plus équitable et respectueuse des droits fondamentaux.
En conclusion, ADHA invite chacun à honorer l’esprit de la Déclaration universelle des droits de l’Homme en agissant pour un avenir fondé sur la justice, la liberté et la dignité.