Le Stade Me Wade vandalisé: l’Usma d’Alger parle d’agressions de supporters sénégalais, le Jaraaf réplique et rétablit la vérité des faits
Les installations sportives du stade Me Abdoulaye Wade ont été vandalisées ce dimanche par des supporters de l’USMA d’Alger à la fin du match qui les opposait au Jaraaf de Dakar dans le cadre la 2ᵉ journée de la phase de poules de la Coupe de la Confédération CAF. La direction de l’USMA a publié un communiqué sur son compte Facebook dans lequel elle a exprimé “sa grande déception quant aux incidents ayant émaillé la fin du match”. Elle a également révélé que l’agression des supporters sénégalais qui ont pénétré la tribune des supporters de l’USMA et le terrain a causé de “graves blessures pour certains supporters, ce qui a nécessité l’intervention du staff médical pour leur prodiguer les soins, malgré les conditions difficiles”. La direction de l’USMA “ condamne avec vigueur cette agression qui enfreint l’éthique sportive” et “appelle toutes les instances de prendre les mesures nécessaires contre les coupables”. Enfin, la direction usmiste s’engage à “protéger ses supporters” et va transmettre un “rapport accablant à la CAF, avec des photos et vidéos à l’appui”.
Dans un communiqué daté du lundi 9 décembre, l’AS Jaraaf a cherché à rétablir la vérité sur les faits. Dans cette note parvenue à la Rédaction, les dirigeants de l’équipe expliquent qu’un schéma organisationnel avait été envoyé à la Confédération Africaine de Football (CAF), stipulant clairement l’emplacement des supporters de l’USM Alger, à savoir les portes 131, 132 et 133. Cette disposition a été confirmée lors de la réunion technique. Les dirigeants du Jaraaf poursuivant leurs explications ont déclaré : «Suite à cette réunion, et en présence du commissaire Demba Sarr, du président de l’USM Alger et de M. Freeman, il a été finalement décidé de réassigner les supporters aux portes 129, 130 et 131, sous la surveillance des Forces de défense et de sécurité (FDS). Malheureusement, dès leur arrivée au stade, les supporters algériens ont ignoré ces directives, en dépit des recommandations de la police.» Les responsables de l’AS Jaraaf d’ajouter : «Dès le coup d’envoi, ils ont déployé leur banderole et allumé des fumigènes, qu’ils avaient dissimulés dans des béquilles, leur permettant ainsi de contourner les contrôles de sécurité. Cela a engendré une situation de défiance et d’insultes à l’encontre des forces de sécurité, qui a perduré jusqu’à la fin du match. Après le coup de sifflet final, ce même esprit de violence, de défiance et de chahuts s’est maintenu, contraignant les forces de sécurité à encadrer les supporters pour qu’ils quittent le stade dans le calme.» «Non contents de cette situation, ils ont déclenché une bagarre avec les forces de l’ordre et ont manifesté une réelle volonté d’attaquer les supporters du Jaraaf, retenus par les forces de sécurité. S’en est suivie une scène de défiance, de sabotage et de destruction des sièges et panneaux LED situés sous leur tribune. Ils ont ensuite vandalisé des box», a conclu la note.
Le Témoin
Dans un communiqué daté du lundi 9 décembre, l’AS Jaraaf a cherché à rétablir la vérité sur les faits. Dans cette note parvenue à la Rédaction, les dirigeants de l’équipe expliquent qu’un schéma organisationnel avait été envoyé à la Confédération Africaine de Football (CAF), stipulant clairement l’emplacement des supporters de l’USM Alger, à savoir les portes 131, 132 et 133. Cette disposition a été confirmée lors de la réunion technique. Les dirigeants du Jaraaf poursuivant leurs explications ont déclaré : «Suite à cette réunion, et en présence du commissaire Demba Sarr, du président de l’USM Alger et de M. Freeman, il a été finalement décidé de réassigner les supporters aux portes 129, 130 et 131, sous la surveillance des Forces de défense et de sécurité (FDS). Malheureusement, dès leur arrivée au stade, les supporters algériens ont ignoré ces directives, en dépit des recommandations de la police.» Les responsables de l’AS Jaraaf d’ajouter : «Dès le coup d’envoi, ils ont déployé leur banderole et allumé des fumigènes, qu’ils avaient dissimulés dans des béquilles, leur permettant ainsi de contourner les contrôles de sécurité. Cela a engendré une situation de défiance et d’insultes à l’encontre des forces de sécurité, qui a perduré jusqu’à la fin du match. Après le coup de sifflet final, ce même esprit de violence, de défiance et de chahuts s’est maintenu, contraignant les forces de sécurité à encadrer les supporters pour qu’ils quittent le stade dans le calme.» «Non contents de cette situation, ils ont déclenché une bagarre avec les forces de l’ordre et ont manifesté une réelle volonté d’attaquer les supporters du Jaraaf, retenus par les forces de sécurité. S’en est suivie une scène de défiance, de sabotage et de destruction des sièges et panneaux LED situés sous leur tribune. Ils ont ensuite vandalisé des box», a conclu la note.
Le Témoin