La menace d’une expulsion massive par le président Trump plane : ALG tente cependant de rassurer les migrants
Ndiaga Ndiaye est un immigré sénégalais. Il vient de la grande et sainte ville de Touba. Le jeune homme est arrivé aux USA par la frontière depuis plus d’un an. Quand Ndiaga est arrivé aux États-Unis, comme de nombreux jeunes Africains, son rêve était de trouver un mode de vie à l’américaine. Et il a commencé à tracer son chemin au pays de l’Oncle Sam. Seulement, même s’il réussit petit à petit son intégration dans la société américaine, Ndiaga ne cache pas son désarroi. L'élection de Donald Trump lui fait peur. Sa promesse de campagne de procéder à des expulsions massives ne le laisse pas indifférent. Interrogé sur la question, Ndiaga Ndiaye ne cache pas son inquiétude.
Comme ce jeune Sénégalais, ils sont nombreux, ces jeunes Africains, Sud-Américains, Asiatiques qui ont bravé la frontière mexicaine pour entrer aux États-Unis. Ce phénomène, bien qu’il soit récurrent, s’est accentué ces deux dernières années sous l’administration Biden. Pour les Républicains, Trump en tête, le passage de migrants au niveau de la frontière américaine témoigne d’un échec de la politique migratoire des Démocrates. Pour laver l’affront, le nouveau président élu des États-Unis dit avoir un plan pour des déportations de masse. Trump dit vouloir faire retourner des migrants dans leur pays d’origine. Le futur locataire de la Maison Blanche a même déclaré qu’il compte utiliser les services de l'armée américaine pour exécuter son plan.
Des organisations à la rescousse
Ce plan, qui n’a pas encore été dévoilé par la nouvelle administration américaine, est stressant et effarant pour de nombreux étrangers vivant aux États-Unis. Mais African Leadership Group (ALG) tente de les rassurer. Cette organisation œuvre pour le bien-être social des immigrés, particulièrement les Africains vivant aux États-Unis. Son leader, Papa Dia, reconnaît que la menace que représente le nouveau gouvernement pour les migrants est le problème le plus important auquel la diaspora africaine fait face. « On ne sait pas encore quelles politiques la nouvelle administration mettra en place après le 20 janvier, date à laquelle Donald Trump prendra ses fonctions. Mais nous savons qu’il y a eu beaucoup de discours durs et menaçants sur les déportations massives et d’autres mesures strictes. Sachez ceci, mes frères et sœurs : nous obtiendrons les informations les plus précises le plus rapidement possible. Nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour vous conseiller, vous servir et vous aider à traverser cette période difficile », a-t-il fait savoir aux migrants.
Pape Dia président African Leadership Group (ALG)
Le président de l’Association des Sénégalais du Colorado, Lamine Thiam, considère que l'Amérique est un pays de droit. Par conséquent, a-t-il estimé, quelle que soit la politique appliquée sur la migration, elle va respecter les droits humains. « L’élection de Donald Trump a profondément affecté de nombreux Sénégalais vivant aux États-Unis, notamment en raison de ses déclarations explicites lors de sa campagne concernant l’expulsion des immigrés clandestins. Cela a suscité des inquiétudes légitimes, car beaucoup craignaient les conséquences. En tant que président des Sénégalais du Colorado, je partage ces inquiétudes, même si une partie de moi reste confiante : les États-Unis sont un pays de droit qui respecte les droits de l’homme, y compris ceux des immigrés », a-t-il déclaré.
Entre crainte et appel au respect des lois
Lamine Thiam appelle les Africains résidant aux États-Unis, et en particulier ses compatriotes Sénégalais, à respecter scrupuleusement les lois et règlements du pays. « Il est crucial d’éviter tout contact négatif avec les forces de l’ordre ou le système judiciaire pour quelque raison que ce soit », a-t-il plaidé.
Comme ce jeune Sénégalais, ils sont nombreux, ces jeunes Africains, Sud-Américains, Asiatiques qui ont bravé la frontière mexicaine pour entrer aux États-Unis. Ce phénomène, bien qu’il soit récurrent, s’est accentué ces deux dernières années sous l’administration Biden. Pour les Républicains, Trump en tête, le passage de migrants au niveau de la frontière américaine témoigne d’un échec de la politique migratoire des Démocrates. Pour laver l’affront, le nouveau président élu des États-Unis dit avoir un plan pour des déportations de masse. Trump dit vouloir faire retourner des migrants dans leur pays d’origine. Le futur locataire de la Maison Blanche a même déclaré qu’il compte utiliser les services de l'armée américaine pour exécuter son plan.
Des organisations à la rescousse
Ce plan, qui n’a pas encore été dévoilé par la nouvelle administration américaine, est stressant et effarant pour de nombreux étrangers vivant aux États-Unis. Mais African Leadership Group (ALG) tente de les rassurer. Cette organisation œuvre pour le bien-être social des immigrés, particulièrement les Africains vivant aux États-Unis. Son leader, Papa Dia, reconnaît que la menace que représente le nouveau gouvernement pour les migrants est le problème le plus important auquel la diaspora africaine fait face. « On ne sait pas encore quelles politiques la nouvelle administration mettra en place après le 20 janvier, date à laquelle Donald Trump prendra ses fonctions. Mais nous savons qu’il y a eu beaucoup de discours durs et menaçants sur les déportations massives et d’autres mesures strictes. Sachez ceci, mes frères et sœurs : nous obtiendrons les informations les plus précises le plus rapidement possible. Nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour vous conseiller, vous servir et vous aider à traverser cette période difficile », a-t-il fait savoir aux migrants.
Pape Dia président African Leadership Group (ALG)
Le président de l’Association des Sénégalais du Colorado, Lamine Thiam, considère que l'Amérique est un pays de droit. Par conséquent, a-t-il estimé, quelle que soit la politique appliquée sur la migration, elle va respecter les droits humains. « L’élection de Donald Trump a profondément affecté de nombreux Sénégalais vivant aux États-Unis, notamment en raison de ses déclarations explicites lors de sa campagne concernant l’expulsion des immigrés clandestins. Cela a suscité des inquiétudes légitimes, car beaucoup craignaient les conséquences. En tant que président des Sénégalais du Colorado, je partage ces inquiétudes, même si une partie de moi reste confiante : les États-Unis sont un pays de droit qui respecte les droits de l’homme, y compris ceux des immigrés », a-t-il déclaré.
Entre crainte et appel au respect des lois
Lamine Thiam appelle les Africains résidant aux États-Unis, et en particulier ses compatriotes Sénégalais, à respecter scrupuleusement les lois et règlements du pays. « Il est crucial d’éviter tout contact négatif avec les forces de l’ordre ou le système judiciaire pour quelque raison que ce soit », a-t-il plaidé.