Revue de Presse PSG : Coupe de France, Espaly, Skriniar…
Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce jeudi 16 janvier 2025. La qualification in-extremis du PSG face à Espaly en Coupe de France (2-4), les Parisiens proches du ridicule, Milan Skriniar doit trancher pour son futur…
Dans son édition du jour, L’Equipe revient sur la victoire sur le fil du PSG face au club amateur d’Espaly (National 3) ce mercredi soir. Grâce à deux buts tardifs de Bradley Barcola et Gonçalo Ramos (victoire 2-4), les Parisiens se sont assurés dans la difficulté une place pour les 8es de finale de Coupe de France. Mais, l’histoire retiendra surtout que l’équipe de Haute-Loire a entretenu l’espoir jusqu’à la 88e minute de créer l’un des plus grands exploits de la compétition. « Il fallait voir les visages défaits dans le rond central, sur les coups de 22h55, pour mesurer le degré de déception des joueurs de Lionel Vaillant. Ces gars-là, dont la moitié a un travail à côté (ambulancier, ouvrier, coiffeur…), ont été d’une générosité incroyable et ont fait preuve d’une maîtrise totale des évènements. Soit à peu près tout ce qu’il a manqué au PSG. » Dans cette rencontre, les joueurs de Luis Enrique ont seulement mené durant 10 minutes au score, d’abord entre la 67e et 70e puis à la fin du match. Les buts de Bradley Barcola (88e) et Gonçalo Ramos sur penalty (90’+2) ont permis d’éviter une humiliation. « Mais, ils n’ont pas effacé le reste. Et ce sentiment poisseux d’être passé près du ridicule », constate L’E. Après avoir loué la performance d’Espaly, le coach parisien a aussi pointé du doigt les conditions de jeu, l’absence de VAR et la qualité de la pelouse après la rencontre : « Je ne veux absolument pas le prendre comme une excuse, mais cette compétition mériterait autre chose. On est ravis de jouer contre des petits, mais pour le bien de tous, il faudrait que cela se joue dans de bonnes conditions. »
Mais certains choix du technicien espagnol peuvent aussi étonner comme le positionnement de João Neves en latéral gauche ou encore les titularisations des Titis Axel Tape, Yoram Zague et Senny Mayulu. Le premier cité est notamment impliqué sur les deux buts encaissés par les Rouge & Bleu, ce qui interroge sur sa capacité à être prêt. Mais c’est surtout dans l’attitude que les Parisiens n’ont pas été à la hauteur de ce rendez-vous. « De la possession, oui, mais aucun changement de rythme, peu de prises d’initiatives individuelles et ce sentiment singulier de voir une équipe sans envie ni personnalité. » Titulaire pour la première fois de la saison, Arnau Tenas n’a pas donné envie de le revoir. Malgré son but, Désiré Doué a affiché une certaine nonchalance tandis que Lucas Hernandez a montré qu’il n’avait pas encore retrouvé toutes ses capacités physiques après sa grosse blessure au genou. L’entrée en jeu de Nuno Mendes à la pause aura eu son importance. « Ce Paris 2024-2025 en est donc là, à quelques jours du plus grand rendez-vous de la saison : à dépendre, face à une N3, de l’entrée de Nuno Mendes. Peu rassurant… Le PSG peut encore rêver de remporter une 16e Coupe de France dans son histoire. Mais en montrant le même visage qu’hier, cette équipe n’ira pas bien loin… »
Le quotidien sportif fait également le point sur le dossier Milan Skriniar, sous contrat jusqu’en 2028 avec le PSG. Invité à quitter le club, l’international slovaque va devoir trancher entre l’Angleterre et la Turquie. En plus de Galatasaray, qui lui fait une cour assidue depuis plusieurs semaines, le Fenerbahçe a également montré son intérêt. Le club entraîné par José Mourinho serait prêt à débourser 15M€ pour un transfert, « sans que l’on sache ce qu’il pourrait offrir en termes de salaire. » Le championnat turc plaît au défenseur parisien car une place de titulaire lui serait quasiment assurée. Certaines formations de Premier League restent aussi à l’affût avec des intérêts de Tottenham et Aston Villa. Le club londonien a notamment montré une réelle envie de le signer. « Le PSG espère que l’accord se fera sous la forme d’un prêt avec une option d’achat facile à lever. Sauf si Fenerbahçe se montre finalement plus convaincant. Reste au joueur de se décider », conclut L’E.
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De son côté, Le Parisien évoque aussi cette qualification sur le fil du PSG pour les 8es de finale de Coupe de France. Mais, les Rouge & Bleu n’ont pas de quoi être fiers de leur performance face au club amateur d’Espaly. Malmenés, les champions de France ont dû attendre la fin de match pour obtenir leur ticket pour la suite de la compétition. Le club de National 3 a ouvert rapidement le score dès la 3e minute de jeu avant de voir Warren Zaïre-Emery égaliser juste avant la pause. Surtout, les Espaviots sont parvenus à relancer le match après le deuxième but de Désiré Doué avant de céder dans les dernières minutes de la rencontre sur des buts de Bradley Barcola et Gonçalo Ramos. « Comme le signe que rien ne pouvait les contrarier, les arrêter, qu’ils sont puissants et déterminés, costauds et inoxydables. Une prouesse de galactiques dans la riche histoire de la Coupe de France. »
En face, le tenant du titre a touché le ridicule. « Le PSG a traversé une bonne partie de la rencontre dans une léthargie coupable, qui s’est soldée par trois changements à la pause de Luis Enrique. L’entraîneur n’a pas seulement voulu ménager les temps de jeu mais a envoyé des messages aux fautifs et cherché à redynamiser ses joueurs. » Avec un onze de départ très jeune, six joueurs entre 17 et 20 ans, le club de la capitale n’est jamais parvenu à entrer dans le match avec peu d’accélération de jeu et de créativité. « Peu dans l’impact, pas inspirés, sans idées devant, le triptyque de la loose », résume LP. De plus, les Parisiens ont une nouvelle fois montré une inefficacité dans le dernier geste. « Manque de calme et de précision devant le gardien, mauvais choix de frappe, on a déjà vu ça mille fois avec le PSG. Ils ne peuvent pas tout rater, toujours, puisqu’ils dominent logiquement la Ligue 1 grâce à leur talent collectif et quelques buts quand même (…) Le penalty de Gonçalo Ramos dans le temps additionnel est anecdotique, ne ment pas sur la qualification mais sur ce match : le vrai vainqueur s’appelle Espaly », conclut le quotidien francilien.