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Chute de la natalité en France : et si le problème venait aussi de la hausse du célibat ?

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663 000 naissances, soit environ 1,59 enfant par femme. Voilà les chiffres alarmants du bilan démographique de l’année 2024, publié ce mardi 14 janvier par l’Insee, qui démontrent une nouvelle fois que la France n’est pas épargnée par la baisse de la natalité qui frappe la plupart des pays occidentaux. L’année dernière, l’Hexagone a ainsi connu moins de 10 % de nouveau-nés par rapport à 2021 et moins de 20 % depuis 2010.

Pour le moment, la France n’est pas encore au stade du déclin démographique. La progression du nombre de décès (dû au vieillissement des générations issues du baby-boom) et le niveau de l’immigration permettent de compenser ce nombre de naissances historiquement bas. Mais l’effondrement de notre natalité inquiète.

"On ne peut pas dire que ces chiffres nous ont surpris parce qu’on suit les données mensuelles. Cela fait des mois qu’on anticipe cette chute", pointe Jean-Philippe Vallat, directeur des politiques familiales à l’Union nationale des associations familiales (Unaf), avant d’ajouter : "Jusqu’ici, il existait une forme d’exception française dans la natalité. Cette époque semble révolue." Au début des années 2010, la France bénéficiait effectivement d’un taux de fécondité supérieur à ses voisins européens, mais la baisse de ce taux est vertigineuse. En 2024, il descend à 1,62 enfant par femme, soit son plus bas niveau depuis 1919.

Sylvie Le Minez, cheffe de l’unité des études démographies et sociales à l’Insee, constate que cette baisse est "une tendance conjoncturelle qu’on observe depuis la pandémie de Covid-19." Problème, selon elle : "On se retrouve maintenant avec du conjoncturel qui dure."

Moins de couples, moins d’enfants

Dans une étude OpinionWay pour l’Unaf, environ 60 % des personnes interrogées affirment qu’être en couple stable est une des conditions primordiales pour avoir un premier enfant. Or, le nombre de couples baisse lui aussi d’années en années. Dans un article récent, le Financial Times prend acte de l’augmentation généralisée du célibat dans la plupart des pays du monde (à l’exception notable de l’Asie du sud). D’après le prestigieux quotidien économique britannique, "on assiste à une récession globale du couple." Autrement dit, la diminution de la part des ménages composés d’un couple (avec ou sans enfants) jouerait un rôle important dans la baisse globale du nombre de naissances. L’article ne donne aucun chiffre spécifique pour la France, mais les données du recensement mettent en évidence une réalité similaire : depuis 2010, parmi la population âgée de 15 à 54 ans, on observe à la fois un accroissement du nombre de ménages composé d’un adulte seul et une baisse du nombre de naissances.

Mais attention, corrélation n’est pas causalité. Pour Sylvie Le Minez de l’Insee, il est "très compliqué de définir une seule et unique cause à cette baisse, même si l’anxiété, les difficultés économiques, le contexte sécuritaire international jouent certainement un rôle." Par ailleurs, la spécialiste plaide pour ne pas enterrer l’exception française trop vite. D’un côté, on observe un rapprochement à la baisse des courbes de naissance dans les pays européens ; de l’autre, la baisse des naissances se poursuit partout en Europe et le taux de fécondité en France reste largement supérieur à la plupart de ses voisins, en particulier l’Espagne (1,25 enfant par femme en 2022) et l’Italie (1,19).

Reste que dans la plupart des pays européens, le taux de natalité baisse tout comme le nombre de ménages composés d’un couple (avec ou sans enfants).

Dans une étude réalisée à la fin de l’année 2023 pour l’Unaf, le cabinet Vérian note une très légère baisse du "désir d’enfant" des Français par rapport à 2020. A la question "Quel est le nombre idéal d’enfants que vous aimeriez personnellement avoir ou auriez aimé avoir ?" les personnes interrogées répondent en moyenne 2,27 (contre 2,39 en 2020). A noter que ce chiffre est plus élevé (2,46 enfants) pour les personnes qui vivent en couple. Jean-Philippe Vallat explique que si le désir d’enfant reste assez stable, le temps de précarité s’est allongé. Or, "avoir assez d’argent" et "avoir un logement adapté pour accueillir un enfant" font aussi partie des principaux critères à réunir pour avoir un premier enfant.

"Quelque part, c’est l’aspect le moins désespérant des chiffres du bilan démographique, fait-il remarquer, parce que ce sont des leviers sur lesquels on peut agir plus facilement." Pour l’Unaf, le "réarmement démographique" doit passer par des politiques publiques.




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