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Investiture de D. Trump : prudence et attentisme en Europe

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Lemoci 

Si les premières déclarations de Donald Trump pour son investiture ont semé la consternation en Europe, elles n’ont pas levé le flou régnant sur la politique commerciale, notamment en matière de de droit de douane, qu’il lui infligera finalement. La présidente de la Commission européenne a appelé au dialogue.

S’il a bien confirmé son intention d’instituer des droits de douane de 25 % sur les importations en provenance du Mexique et du Canada (pourtant proches partenaires dans le cadre d’un accord de libre-échange (USMCA) qu’il a lui-même négocié lors de son premier mandat), en guise de rétorsion pour leur inefficacité supposée dans la lutte contre l’immigration illégale et le trafic de fentanyl, le président Donald Trump n’a pas repris sa menace d’augmenter les droits de douane l’Union européenne dans ses diverses déclarations le jour de son investiture, le 20 janvier.

Un répit pour les Européens ? Rien n’est moins sûr. Devant la presse, le président américain a, selon Bloomberg, réitéré son appel à l’Europe pour qu’elle achète davantage de pétrole et de gaz américains si elle veut éviter les droits de douane. « La seule chose qu’ils peuvent faire rapidement, c’est acheter notre pétrole et notre gaz », a-t-il déclaré aux journalistes. « Nous allons régler cela avec des tarifs douaniers, ou ils doivent acheter notre pétrole et notre gaz. »

Ursula Von der Leyen : « Nous nous montrerons pragmatiques, mais nous ne renoncerons pas à nos principes »

 

DR

Intervenant au forum de Davos le 21 janvier, la présidente de la Commission européenne Ursula Von Der Leyen s’est pour sa part bien gardée de commenter ces déclarations. Dans un discours présentant les axes stratégiques de la politique qu’elle compte mettre œuvre pour redresser la compétitivité de l’UE à la suite du rapport Draghi, elle a au contraire défendu sa stratégie d’ouverture à travers la négociation d’accord commerciaux et de partenariat stratégique comme « la réponse de l’Europe à une concurrence mondiale croissante ». « Nous souhaitons une coopération accrue avec tous ceux qui sont ouverts à cette idée », ajoutant «  il va de soi que cela inclut nos partenaires les plus proches. Naturellement, je pense ici aux États-Unis d’Amérique ».

Et de rappeler que « nos économies sont les plus intégrées au monde », glissant que « les entreprises européennes aux États-Unis emploient 3,5 millions d’Américains » et que « un million d’emplois américains supplémentaires dépendent directement du commerce avec l’Europe ». En sens inverse, a-t-elle poursuivi, « sur tous les actifs américains à l’étranger, les deux tiers se trouvent en Europe » et « les États-Unis fournissent plus de 50 % de notre gaz naturel liquide ». « Le volume des échanges entre nous s’élève à 1,5 trillion d’euros, soit 30 % du commerce mondial » a-t-elle rappelé, un « enjeu énorme ».

Dans ces conditions, c’est le dialogue qu’elle compte privilégier : « Notre priorité absolue consistera donc à engager le dialogue sans attendre, à examiner quels sont nos intérêts communs et à nous préparer à la négociation, a développé la présidente de la Commission européenne. Nous nous montrerons pragmatiques, mais nous ne renoncerons pas à nos principes. Pour protéger nos intérêts et défendre nos valeurs – c’est la méthode européenne ».

Dans les milieux d’affaires français, attentisme inquiet

 

Dans les milieux d’affaires français, la crainte d’une guerre commerciale entre les deux bloc est réelle mais l’attentisme prévaut en attendant des éclaircissement sur la politique que suivra l’administration Trump.

Réagissant le 21 janvier sur les ondes de France Inter, le vice-président du Medef, Fabrice Le Saché, a pour sa part mis en doute le risque réel d’une guerre commerciale entre les États-Unis et l’Europe. « Il ne peut pas y avoir de guerre entre les États-Unis et l’Europe » a-t-il estimé. « Pour l’instant, il n’y a pas eu d’annonce majeure qui viserait tel ou tel pays [européen], donc ça reste plutôt flou », a-t-il relevé avant d’ajouter : « On ne croit pas en la guerre, il ne peut pas y avoir de guerre [commerciale] entre les États-Unis et l’Europe à proprement parler parce qu’il y a trop d’intérêts qui sont liés. La France, l’Europe, investissent aux États-Unis, il y a beaucoup d’emplois qui dépendent d’entreprises européennes. Des droits de douane, ça veut aussi dire de l’inflation pour les États-Unis au moment où le président Trump a indiqué vouloir lutter contre la hausse des prix. »

D’autres sont moins catégoriques. « On savait que ça allait être rock’n’roll, qu’il y allait avoir beaucoup d’incertitudes, bah voilà, on est servis ! , a notamment déclaré à France Info Pascal Cagny, homme d’affaires et président du conseil d’administration de Business France, depuis le Forum de Davos, qui s’est ouvert en Suisse le jour de l’investiture américaine. Donc oui, je pense déjà à la fédération française des vins et spiritueux. Il y a toutes les raisons d’être inquiets mais on ne va pas rester sans rien faire. S’ils augmentent des tarifs, nous augmenterons des tarifs, c’est écrit dans les tables du commerce international ».

Plus prudent, Christophe Catoir, président monde du groupe suisse spécialisé dans l’interim Adecco, a refusé de céder à la sinistrose : « Malheureusement, la peur ne fait pas avancer, a-t-il déclaré à France Info. L’état d’esprit que l’on doit avoir, c’est vraiment de pousser dans une direction qui est d’entreprendre et d’attendre les vraies décisions rationnelles avant d’avoir peur. »

C.G

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