Zone des Niayes : Le scandale ERAMET Sénégal, une catastrophe écologique et sociale exposé sur TV5MONDE
Une exploitation destructrice
Depuis 10 ans, GCO exploite le zircon le long du littoral sénégalais. Partant de Diogo, la mine a progressé de 30 kilomètres vers le nord, transformant une bande fertile dédiée au maraîchage en un désert de sable. Les images satellites montrent une réalité inquiétante : des terres autrefois fertiles ont été remplacées par une étendue de sable blanc, rendant toute agriculture impossible. Cette situation frappe de plein fouet des milliers de familles dont les moyens de subsistance dépendent de ces terres.
Seydou Sow, un agriculteur local, témoigne avec désespoir : « Avant, j’avais à peu près 4 hectares, mais ils ont tout pris. Aujourd’hui, il me reste à peine un demi-hectare, alors que toute ma famille dépend de ce champ. »
Indemnisé à hauteur de 5 millions de FCFA, Seydou dénonce une compensation dérisoire comparée aux revenus qu’il tirait de ses récoltes, estimés à près du double chaque année.
Une catastrophe humaine et écologique
Outre la perte des terres agricoles, les populations locales doivent affronter des conditions de vie précaires dans les villages de relogement construits par GCO. Les maisons sont trop petites, l’accès à l’eau insuffisant, et les infrastructures basiques font défaut. Un habitant témoigne : « Les maisons sont trop petites, on n’arrive pas à dormir, il n’y a pas assez de place, pas assez d’eau. Qu’ils nous rendent nos terres, c’est tout ce que nous voulons. »
Les conséquences ne sont pas uniquement locales. La destruction des Niayes, bande côtière unique et fertile, menace gravement la sécurité alimentaire du Sénégal et aggrave la crise environnementale.
Une mobilisation urgente
Face à ce drame, plusieurs voix s’élèvent pour demander des actions concrètes. Des députés de l’Assemblée Nationale, notamment du parti au pouvoir, PASTEF, réclament la création d’une commission d’enquête parlementaire et un moratoire sur les activités de GCO.
Les citoyens appellent également à une prise de responsabilité des autorités sénégalaises. Une habitante interpelle :
« Ce qui est en train de se passer dans la zone des Niayes, c’est inacceptable, c’est une catastrophe. Donc on demande au Président de la République et au chef du gouvernement qu’ils prennent leurs responsabilités. »
Ce scandale est également dénoncé en France, grâce au travail des ONG telles qu’Afrigreen Lab, qui continuent de sensibiliser l’opinion publique sur les impacts dévastateurs des activités extractives dans les pays du Sud.
Le cas des Niayes illustre une réalité trop souvent ignorée : les projets miniers, bien qu’ils promettent développement et emplois, se font souvent au détriment des communautés locales et de l’environnement. La lutte pour la préservation de cette zone fertile et stratégique est une urgence nationale.
Partageons pour que justice soit rendue aux habitants des Niayes et que l’avenir de cette région soit préservé.
Seydou Sow, un agriculteur local, témoigne avec désespoir : « Avant, j’avais à peu près 4 hectares, mais ils ont tout pris. Aujourd’hui, il me reste à peine un demi-hectare, alors que toute ma famille dépend de ce champ. »
Indemnisé à hauteur de 5 millions de FCFA, Seydou dénonce une compensation dérisoire comparée aux revenus qu’il tirait de ses récoltes, estimés à près du double chaque année.
Une catastrophe humaine et écologique
Outre la perte des terres agricoles, les populations locales doivent affronter des conditions de vie précaires dans les villages de relogement construits par GCO. Les maisons sont trop petites, l’accès à l’eau insuffisant, et les infrastructures basiques font défaut. Un habitant témoigne : « Les maisons sont trop petites, on n’arrive pas à dormir, il n’y a pas assez de place, pas assez d’eau. Qu’ils nous rendent nos terres, c’est tout ce que nous voulons. »
Les conséquences ne sont pas uniquement locales. La destruction des Niayes, bande côtière unique et fertile, menace gravement la sécurité alimentaire du Sénégal et aggrave la crise environnementale.
Une mobilisation urgente
Face à ce drame, plusieurs voix s’élèvent pour demander des actions concrètes. Des députés de l’Assemblée Nationale, notamment du parti au pouvoir, PASTEF, réclament la création d’une commission d’enquête parlementaire et un moratoire sur les activités de GCO.
Les citoyens appellent également à une prise de responsabilité des autorités sénégalaises. Une habitante interpelle :
« Ce qui est en train de se passer dans la zone des Niayes, c’est inacceptable, c’est une catastrophe. Donc on demande au Président de la République et au chef du gouvernement qu’ils prennent leurs responsabilités. »
Ce scandale est également dénoncé en France, grâce au travail des ONG telles qu’Afrigreen Lab, qui continuent de sensibiliser l’opinion publique sur les impacts dévastateurs des activités extractives dans les pays du Sud.
Le cas des Niayes illustre une réalité trop souvent ignorée : les projets miniers, bien qu’ils promettent développement et emplois, se font souvent au détriment des communautés locales et de l’environnement. La lutte pour la préservation de cette zone fertile et stratégique est une urgence nationale.
Partageons pour que justice soit rendue aux habitants des Niayes et que l’avenir de cette région soit préservé.