Plusieurs dizaines de Libanais tués par les forces israéliennes dans le sud du pays
Alors que le cessez-le-feu entre le Hezbollah et l'armée israélienne devait prendre officiellement fin le 26 janvier, les forces de Tsahal ont tiré sur des Libanais tentant de rejoindre leur village.
Le bilan provisoire du ministère de la Santé s'élève à 22 morts et 124 blessés, victimes de tirs israéliens contre des habitants du sud du Liban. Deux soldats de l'armée libanaise figurent parmi les victimes.
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Les vidéos ont fait le tour des réseaux sociaux. On y voit des habitants sans armes marchant sur les ruines de leurs villages totalement détruits par les bombardements israéliens, bravant les injonctions israéliennes pour retrouver leur foyer. C'était sans compter sur la décision des autorités israéliennes, désireuses de maintenir des unités de Tsahal dans certaines localités libanaises. Malgré le cessez-le-feu qui devait prendre fin officiellement le 26 janvier.
Just wow.
— Suppressed News. (@SuppressedNws) January 26, 2025
A woman in South Lebanon stands bravely in front of Israeli soldiers, defiantly responding to their gunfire with the words, “This is our land, you will not scare us!”
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«L'Armée de défense s'est récemment redéployée vers divers endroits du sud du Liban, conformément à l'accord de cessez-le-feu, dans le but de permettre progressivement le déploiement efficace de l'armée libanaise, ainsi que de démanteler et d'éliminer le Hezbollah terroriste, avec ses éléments et infrastructures, du sud du Liban», a annoncé le 27 janvier le porte-parole arabophone de l'armée israélienne Avichay Adraee.
Il accuse même «le Hezbollah» de placer «ses intérêts étroits au-dessus des intérêts de l’État libanais» et de tenter, «par ses porte-parole, d’attiser la situation bien qu’il soit la principale raison de la destruction du sud».
De son côté, le groupe paramilitaire libanais a publié un communiqué dans la soirée du 26 janvier célébrant la «victoire» de la résistance contre «l’ennemi israélien». Il a aussi appelé «tous les Libanais» à soutenir les habitants du Liban-Sud, et «les pays garants de l’accord» de cessez-le-feu – les États-Unis et la France – à «assumer leurs responsabilités face aux violations et aux crimes de l’ennemi israélien et à l’obliger à un retrait complet de nos terres».