Pocas Pascoal figure parmi les pionnières du cinéma angolais et elle est réputée pour son savoir de mise en images des traces et des séquelles du colonialisme. Une histoire qu’elle a elle-même subie à travers sa propre famille. À Clermont-Ferrand, dans la section « Regards d'Afrique » du plus grand festival international du court métrage au monde, elle présente « Time to change ». Ce documentaire expérimental rend visible la continuité de la force destructrice de l'époque coloniale sur l'humain, la faune et la flore. Entretien.