Le Syndicat des enseignants du Cameroun pour l'Afrique (Seca), initiateur du mouvement « on a trop supporté » (OTS) et qui avait été à l'origine il y a deux ans d'une paralysie partielle du système éducatif par une grève largement suivie, renouvelle ses revendications pour l'amélioration des conditions de vie et de travail des enseignants. C'était hier à Yaoundé au cours d'une conférence de presse au cours de laquelle les responsables de ce syndicat ont pressé le gouvernement à réagir, au risque, ont-ils prévenu, d'un nouveau débrayage.