Luis Enrique : « Je ne peux pas être détendu avant cette rencontre », avant PSG / SB29
Ce mardi, avant le barrage retour de Ligue des Champions, Luis Enrique s’est présenté à la traditionnelle conférence de presse d’avant-match.
L’efficacité retrouvée (PSG TV)
« Je crois qu’on a été régulier en Ligue des Champions en termes de performance. On a amélioré notre efficacité. On doit penser à préparer le match de la même manière, comme d’habitude. Le résultat est très bon mais c’est difficile de gérer ça. On doit être prêt pour les complications ».
Luis Enrique ne pense pas au résultat
« Je suis très clairement concentré sur le match contre Brest. On n’imaginait pas forcément ce résultat à l’aller. Brest est déjà remonté à plusieurs reprises de deux buts ces deux dernières années. C’est une équipe bien construite, ils peuvent nous créer des difficultés. On oublie le résultat du match aller, même s’il est là et c’est positif. Le seul objectif est de gagner le match de demain ».
Le Stade Brestois, un match piège ?
« Sans aucun doute, c’est un match piège malgré ce résultat très bon. Notre travail consiste à penser ce match comme une obligation de gagner dès le départ. L’ambiance sera celle d’un soutien absolu je pense. On doit juste penser à attaquer et défendre d’une façon totale ».
Jamais détendu
« Je ne vais à aucun match de football en étant détendu. Cela n’existe pas dans mon ADN, il y aura un éliminé à la fin donc c’est impossible d’être détendu ».
Satisfait des débuts de Kvara
« Je suis satisfait de lui. C’est évident qu’il a besoin d’un temps d’adaptation. Je suis très content de la manière dont il se comporte et s’entraîne. Je ne suis pas pressé ».
Le retour de Warren Zaïre-Emery
« Nous ne prendrons pas de risque avec des joueurs dans la dynamique de l’équipe. Il récupère mais il est encore loin de revenir dans le groupe ».
Comment Luis Enrique veut équilibrer son groupe
« C’est un peu difficile à expliquer. J’essaie d’équilibrer ce qu’il se passe en dehors du contexte de l’équipe. Je suis ambitieux de nature. En début de saison, vous vouliez placer Barcola dans une autre galaxie. J’essaie de calmer les choses. Dembélé est dans un état très agréable en ce moment, il faut maintenir le calme. Il y a des hauts et des bas, il ne faut rien exagérer. Il faut équilibrer, c’est mon travail. Quand il te manque de la confiance, je t’en donne et vice versa ».
Plus fort en Février, que prédire pour le mois de Mars ?
« Tu crois que je suis devin ? Je ne fais pas de prédiction. Je me maintiens sur ce que j’ai dit depuis le début. J’aime ce que je vois, ça me semble très intéressant. On s’approche du moment clé, avec la Coupe de France et la C1 qui nécessitent de la précision. Tu peux sortir pratiquement sans le mériter donc il faut se préparer pour être compétitif ».
Les blessures réduites au PSG depuis son arrivée
« C’est évident que les blessures font partie du football et qu’on tente tous de les éviter. Warren a reçu un choc par exemple. On a des professionnels pour aider les joueurs. Mais c’est parfois impossible de les éviter. Il y a des paramètres à gérer, ce sont les choses les plus difficiles ».
Les profils de joueurs tels que Fabian Ruiz, essentiels au collectif
« De la manière dont nous jouons, il ne s’agit pas seulement de mobilité, mais aussi de jouer en fonction des coéquipiers. Il y a des formules qui se répètent mais on ne joue jamais de façon répétitive. On a besoin de ces profils comme Fabian Ruiz, ou d’autres. Il est capable de jouer à différents postes et d’avoir des performances de haut niveau. Je suis très content de mon effectif et en particulier de mon milieu. Ils peuvent encore s’améliorer. Le chapitre suivant serait aussi de corriger les autres ».
La gestion de la charge physique de ses joueurs
« Pour juger réellement la charge des joueurs, on fait une analyse très profonde. Les 5 changements peuvent diminuer cette charge physique. Il y a beaucoup d’éléments qui varient. On aime faire du turn-over. On veut arriver au mois de mars avec le plus grand nombre de joueurs à notre disposition et que tout ne dépende pas d’un seul joueur. Si ton joueur a la fièvre, tu fais quoi? Non, on ne veut pas de ça ».
Le collectif brestois
« La force de Brest, c’est son équipe et pas forcément ses individualités même s’il y a des joueurs comme Lees-Melou. Ajorque implique forcément des risques avec son jeu. C’est très difficile de jouer contre Brest, il faut être préparé. Est-ce que Brest peut renverser la situation? Notre objectif est que ça n’arrive pas ».